La bourse et la vie

| Billet invité | Correction? Pas correction? Mis à part un bref retour sur la barre des 7’500 points il y a quelques semaines, revoilà l’indice favori des ptits Suisses reparti à la hausse, englobant le pas des bourses mondiales qui s’affolent et volent de record en record.

Annoncé sur ce blog l’été passé déjà, le pari du franchissement des 10’000 points n’est plus un rêve. Tout n’est question que de temps. Car rien ne peut entraver les montées des bourses à l’heure actuelle. Toutes les données économiques sont pourtant moroses et les perspectives encore moins ragoûteuses, rien n’y fait. La hausse des bourses ne doit rien au hasard. La seule raison valable, celle qui supplante toute autre raison cartésienne, porte un nom: la planche à billets!

Plus c’est haut, et plus c’est beau! Et plus ça monte, et plus les parieurs qui sont sortis du marché se mordent les doigts. Pour combien de temps? Car mis à part les financières, force est de constater que tout est vraiment très très haut. Mais restent ces satanées banques et autre assurances qui doivent encore se refaire. Les banques centrales mettent tout en œuvre pour que ces dernières disposent d’un chèque en blanc pour entreprendre tout pari qui leur rendrait un semblant de réserves avant de devoir affronter… la crise qui couve.

Ne nous y méprenons pas. Le graphique mettant en parallèle l’évolution de la masse monétaire et l’inflation révèle que les deux courbes cheminent à travers les âges de manière corrélée. Et à chaque fois que la masse monétaire augmente, donc qu’il y a écart entre les deux courbes, la courbe de l’inflation finit tôt ou tard par rejoindre sa consœur. Tout n’est donc plus qu’une question de temps là aussi.

Entrer en bourse maintenant? Même si je reste persuadé que les marchés poursuivront leur marche en avant, je n’adhère pas à l’idée pour une simple et bonne raison. Nous sommes clairement entrés dans l’issue finale de la plus grosse bulle de l’Histoire. Et lorsqu’elle pétera, et personne ne sait quand, cela fera très mal. Il est un adage très important qu’un investisseur doit toujours garder en point de mire: mieux vaut moins gagner que de risquer de perdre. Les pertes enregistrées mettent en effet nettement plus de temps avant d’être résorbées, souvent des années.

Quant à l’or, après avoir rebondi, il semble reprendre quelque peu son souffle. Je ne serais pas étonné de le voir dégringoler encore un peu, tant que la bourse montera. Mais lorsque cette dernière, et de manière totalement inattendue, entamera sa décrue et que progressivement l’inflation s’installera, je n’hésite pas une seconde à prédire un âge… d’or! Car l’inflation réapparaîtra bien un jour, de même que l’effondrement des marchés. Nous pourrions en effet très bien vivre en effet une dégringolade économique et simultanément une poussée de l’inflation. Restera donc l’or qui lui également vivra un rallye dont personne n’imagine la hauteur. Tout est à venir!

Accrochez vos ceintures m’sieur dames, ça va secouer. Courbe ascensionnelle tout d’abord pour ensuite vivre le free-fall du siècle. 1929 se rapproche à grands pas.


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