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Les marchés sont frigorifiés… sauf la pound!

Un constat s’impose ce matin. L’effet Trump est pour le moment complètement gelé, comme ce matin à Viège où il faisait -12,9°. Trump ne tient pas ses promesses. Enfin il aimerait bien mais il n’y arrive pas. Pour le moment, c’est claque sur claque. Obamacare survivra et à présent, s’il souhaite faire passer son fameux programme de relance économique qu’on ne connaît toujours pas d’ailleurs, il faudra encore qu’il fasse passer le relèvement du plafond de la dette. Et vu la popularité du mec, c’est pas du tout gagné. Comme quoi, même avec des cheveux orange et après avoir eu l’habitude de tout faire tout seul, là il se rend compte qu’il y a les autres et qu’il ne peut rien faire tout seul, mis à part envoyer une tête nucléaire sur le débile à la tronche de Playmobil. Le jour où on lui enlève encore son joystick il est foutu. Il n’aura plus que le golf pour aller s’amuser.

La tronche des marchés est plutôt à la grimace. En clair il ne se passe juste rien, sauf pour les banques. Ce sont les seuls titres qui « offrent » des variations de plus de 0.1% en une séance. Mais au final, les titres des bancaires sont dégueulasses. UBS et CS oscillent toujours vers les CHF 15.00. Il n’y a rien à dire d’autre. Le grand chef du CS pleurniche car malgré que sa banque se reprend amende sur amende et fait des pertes, c’est trop pas juste qu’on lui rogne ses bonus. En fait, les patrons des deux banques suisses n’ont rien compris. S’ils avaient négocié leurs contrats de travail au nombre de gaffes et d’amendes reçues, ils recevraient des bonus exorbitants. Je n’ai aucune compassion pour ces charlatans qui n’ont aucune idée de ce que le mot « gestion » veut pouvoir dire. Devant tout le monde et devant leurs employés ils leur disent de bien se comporter et d’avoir une belle étique, et d’un autre côté une poignée de guignols fait n’importe quoi et pète le fric à tout va en faisant n’importe quoi. Et comme ces patrons n’ont aucune idée de ce qui se fait, ils sont contraints de se tenir debout chaque année devant l’AG en faisant semblant qu’ils connaissent bien les chiffres qu’ils présentent alors qu’en fait il n’en ont aucune idée. C’est la plus belle des punitions, même s’ils gagnent beaucoup d’argent volé aux autres. Avoir l’air con. Lire la suite →

On flingue les banquiers?

Il existe une bonne vieille recette valable depuis la nuit des temps. Car si vous écoutez votre banquier, il vous dira qu’il faut ABSOLUMENT diversifier votre portefeuille afin de répartir les risques. Alors je fais simple. Si vous achetez des obligations, vous payez votre rendement. Si vous achetez des actions, les cours sont si élevés par rapport aux prévisions de rendement qu’ils vous garantissent de ne rien gagner pendant 10 ans. Vous aimez les commodities? Alors vous attendrez encore très longtemps avant de récupérer vos pertes.

La bourse ne va pas bien. Et il n’est aucun nuage clair à l’horizon. Nous ne savons pas où nous allons et dans ces périodes complètement incertaines, il ne reste qu’une solution. Gardez votre cash et soyez patients! A moins que vos nerfs vous permettent de risquer vos économies dans une partie funeste de « marche ou crève »… Donc n’écoutez pas vos banquiers. Surtout pas. Car si vous les écoutez et que vous effectuez des placements diversifiés, c’est à eux que vous rendez service. Ils adorent encaisser du courtage sur tout et rien.

Et ensuite il y a ceux qui se moquent de ceux qui achètent de l’or physique. Alors en pareille période je ne peux que recommander d’en posséder. Car un jour, avec l’augmentation incontrôlée de la dette et la création in extenso de monnaie, tout le système financier ne vaudra plus rien. Alors bien sûr personne n’ira un jour payer son lait et son litre d’essence au moyen de lingots. Car pour le commerçant, cela voudrait dire qu’il devrait commencer par remplacer son terminal de cartes de crédits par un fer destiné à pouvoir fondre la quantité d’or qu’il convient et par une balance. Non nous n’en arriverons pas là. Mais viendra le jour où la monnaie, qui se dilue toujours davantage, ne vaudra peut-être plus rien. Et là vous serez peut-être content de posséder votre kilo d’or car il vaudra peut-être très cher…ou alors juste pour obtenir de la monnaie tout simplement. Lire la suite →

One word: sell off!

Alors moi je ne sais pas en fait. Donc je ne devrais rien écrire. Mais heureusement qu’il y en a sur cette terre qui savent. Et ceux-là vendent à tout va visiblement. Un mot sur toutes les lèvres: bear market. Ces jours-ci personne ne fait la fine bouche. La peur s’est emparée des marchés et tout y passe. Tout? Non. Il y a l’or qui se tient bien et… le dollar! Cette monnaie de singe tant décriée qui soudainement, lorsque tout va mal, semble rassurer quelque peu les investisseurs. Et pourtant, tout cela n’est que feu de paille. J’ai suffisamment écrit de billets sur le billet vert pour y revenir. Rappelons juste que le dollar ne fait que s’effriter. Myret Zaki relève très justement dans le magasine Bilan que le dollar a déjà perdu 98% de sa valeur depuis 1913.

La fin du dollar? Pas comme ça. Pas de cette manière. Pour le moment, il fait encore office de perchoir sur lequel on se repose entre deux courses. Les Américains, que l’on croyait morts il y a peu encore, renaissent de leurs cendres et profitent de l’occasion pour malmener le monde. Tout y passe. Et surtout la finance. Les vautours du Congrès tentent par tous les moyens de contrôler toute transaction financière de ce monde et n’oublient pas de piller les banques étrangères. Pire. Au moyen de leurs lois, ils s’octroient pas à pas le droit de regard et de contrôle sur toute banque ayant pu abriter des fonds appartenant à leurs fellow citizens. Quand on a plus d’argent, autant aller le chercher ailleurs n’est-ce pas? C’est tellement plus simple. Lire la suite →

La bourse et la grenouille : quelle différence?

Piqûre de rappel!!!  Je crois qu’il est nécessaire de rappeler certains fondamentaux. Plus les jours passent, plus on se perd… Plus on crie au scandale, plus on finit par trouver cela normal. Plus on dit que tout va finir s’effondrer, plus la peur d’investir s’estompe car il ne se passe rien. Mais alors il se passe quoi bon sang?

Tout est normal disais-je. Me revient en tête l’histoire de la grenouille qui barbote dans une marmite d’eau froide. Tout le monde connaît cette histoire n’est-ce pas? Je vous l’ai déjà contée? M’en fous! Car l’être humain tend malheureusement à oublier très responsablement ce qui l’arrange… Bon, pour en revenir à cette grenouille, ce qu’elle ne sait pas, c’est que la marmite se trouve sur une plaque à cuisson qu’on vient d’enclencher. L’eau devient tiède. La grenouille trouve cela agréable. L’eau devient chaude. Elle trouve toujours cela agréable. Et tout à coup, sans qu’elle ne s’en rende compte, l’eau est portée à ébullition et la grenouille meurt sans même s’en rendre compte. Cette petite histoire démontre une chose. Si par mégarde on avait plongé directement cette grenouille dans la marmite à ébullition, jamais elle n’aurait supporté un tel inconfort. D’un bond, elle aurait quitté cette casserole infernale! Mais à dose homéopathique, le changement, aussi inconfortable soit-il, est parfaitement assimilé par l’être humain.

Ben voilà où nous en sommes actuellement. L’histoire de la grenouille peut être transposée telle quelle à la bourse. Nous vivons exactement la même chose. Figurez-vous que:

  • Nous acceptons d’investir en bourse alors que les prix atteignent des sommets.
  • Nous acceptons aussi d’acheter des titres dont les valeurs dépassent l’entendement (Tesla, Google, Facebook, etc).
  • Nous trouvons normal que l’économie fonctionne avec des banques qui font comme elles veulent, avec des hedge fund dont personne ne comprend plus rien et en choisissant d’acheter des CDS sur des titres de dettes que l’émetteur n’est pas en mesure de d’honorer.
  • Toujours parfaitement normal d’accepter joyeusement que le monde entier soit dirigé par le Congrès américain qui a pleins pouvoirs de décider de la date d’effondrement du système financier (je fais référence au plafond de la dette américaine). Lire la suite →

La bourse et la vie

| Billet invité | Correction? Pas correction? Mis à part un bref retour sur la barre des 7’500 points il y a quelques semaines, revoilà l’indice favori des ptits Suisses reparti à la hausse, englobant le pas des bourses mondiales qui s’affolent et volent de record en record.

Annoncé sur ce blog l’été passé déjà, le pari du franchissement des 10’000 points n’est plus un rêve. Tout n’est question que de temps. Car rien ne peut entraver les montées des bourses à l’heure actuelle. Toutes les données économiques sont pourtant moroses et les perspectives encore moins ragoûteuses, rien n’y fait. La hausse des bourses ne doit rien au hasard. La seule raison valable, celle qui supplante toute autre raison cartésienne, porte un nom: la planche à billets!

Plus c’est haut, et plus c’est beau! Et plus ça monte, et plus les parieurs qui sont sortis du marché se mordent les doigts. Pour combien de temps? Car mis à part les financières, force est de constater que tout est vraiment très très haut. Mais restent ces satanées banques et autre assurances qui doivent encore se refaire. Les banques centrales mettent tout en œuvre pour que ces dernières disposent d’un chèque en blanc pour entreprendre tout pari qui leur rendrait un semblant de réserves avant de devoir affronter… la crise qui couve.

Ne nous y méprenons pas. Le graphique mettant en parallèle l’évolution de la masse monétaire et l’inflation révèle que les deux courbes cheminent à travers les âges de manière corrélée. Et à chaque fois que la masse monétaire augmente, donc qu’il y a écart entre les deux courbes, la courbe de l’inflation finit tôt ou tard par rejoindre sa consœur. Tout n’est donc plus qu’une question de temps là aussi. Lire la suite →