On flingue les banquiers?

Il existe une bonne vieille recette valable depuis la nuit des temps. Car si vous écoutez votre banquier, il vous dira qu’il faut ABSOLUMENT diversifier votre portefeuille afin de répartir les risques. Alors je fais simple. Si vous achetez des obligations, vous payez votre rendement. Si vous achetez des actions, les cours sont si élevés par rapport aux prévisions de rendement qu’ils vous garantissent de ne rien gagner pendant 10 ans. Vous aimez les commodities? Alors vous attendrez encore très longtemps avant de récupérer vos pertes.

La bourse ne va pas bien. Et il n’est aucun nuage clair à l’horizon. Nous ne savons pas où nous allons et dans ces périodes complètement incertaines, il ne reste qu’une solution. Gardez votre cash et soyez patients! A moins que vos nerfs vous permettent de risquer vos économies dans une partie funeste de « marche ou crève »… Donc n’écoutez pas vos banquiers. Surtout pas. Car si vous les écoutez et que vous effectuez des placements diversifiés, c’est à eux que vous rendez service. Ils adorent encaisser du courtage sur tout et rien.

Et ensuite il y a ceux qui se moquent de ceux qui achètent de l’or physique. Alors en pareille période je ne peux que recommander d’en posséder. Car un jour, avec l’augmentation incontrôlée de la dette et la création in extenso de monnaie, tout le système financier ne vaudra plus rien. Alors bien sûr personne n’ira un jour payer son lait et son litre d’essence au moyen de lingots. Car pour le commerçant, cela voudrait dire qu’il devrait commencer par remplacer son terminal de cartes de crédits par un fer destiné à pouvoir fondre la quantité d’or qu’il convient et par une balance. Non nous n’en arriverons pas là. Mais viendra le jour où la monnaie, qui se dilue toujours davantage, ne vaudra peut-être plus rien. Et là vous serez peut-être content de posséder votre kilo d’or car il vaudra peut-être très cher…ou alors juste pour obtenir de la monnaie tout simplement.

A méditer en tous les cas. Car bien que je reste noir sur le futur de tout ce qui se passe en bourse, en regard de la fuite en avant dans laquelle nous sommes lancés, il ne faut pas non plus sombrer dans un pessimisme à deux balles. On continuera de vivre et non, personne ne va mourir lorsque les marchés s’effondreront. Seuls ceux qui seront toujours investis lorsque tout s’effondrera auront envie de sauter par la fenêtre. Et les Gouvernements ne sauront plus comment faire pour non seulement faire face à un chômage catastrophique, mais en plus pour faire face à leur surendettement. Il ne restera plus qu’à « restructurer la dette ». Autrement dit, faire faillite et passer les bouillons.


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