Le grand huit!

Le ridicule ne tue pas et c’est tant mieux. Car dans la planète finance en ce moment, c’est juste les montagnes russes. La Chine se prend à jouer avec ces dernières. La bourse continue de faire des siennes et personne ne sait vraiment si la situation est vraiment grave. Info ou intox? Les Chinois en sont les maîtres absolus. Surtout en fait dans la non-info. Bref passons. Depuis quand s’intéresse-t-on à la Chine et à leur bourse? Finalement, tant que ça reste chez eux, on s’en fiche royalement.

Ensuite reste encore et toujours notre bonne vieille Europe. Une Europe qui ne sait toujours pas où elle en est. En France, où tout se passe différemment d’ailleurs, nous venons de vivre la vivifiante épopée des tracteurs qui ont tout bloqué. Et bien entendu, le gouvernement a cédé, promis, mis la main à la poche. C’est toujours comme ça en France. Il n’y a pas de sous mais on en trouve toujours. L’important dans ces cas-là, et peu importe le prix à payer lorsque les images télé tournent en boucle sur les chaînes du monde, c’est de ne pas perdre la face n’est-ce pas M. Vals?

Quant aux Allemands merci ils se portent très bien. Ils continuent leur hard line envers et contre tous, nous rejouant ce qui a déjà coûté leur perte au début du siècle passé. A force de vouloir maintenir cette Europe debout, de cette manière-là, avec les modalités en place, on court au clash. Personne ne souhaite se faire imposer de telles souffrances. Pas même les Grecs. Alors à tort ou à raison je ne dis pas. Mais il est un fait que je relève. Lorsqu’on impose quelque chose à quelqu’un, même s’il semble l’accepter à première vue, il arrive toujours le jour où ce dernier se rebellera. Et quand ça se passe en général, lorsque le rebelle décide de se redresser, c’est rarement dans un climat serein de bienveillance que cela se déroule. Donc chaud devant. C’est écrit.

La Grèce justement. LE feuilleton depuis plus de 5 ans. En fait c’est comme Top Model. Ça ne finit jamais. L’histoire se poursuit n’importe comment. On croit régler un problème qu’il faut déjà s’attaquer au suivant. Et au bout d’un moment, on finit par manquer de mains pour étouffer tous les feux qui surgissent toujours plus rapidement un peu partout. Alors oui, dans le cas grec, on peut parler volontiers de proche perte de maîtrise. Le car roule à toute allure en bas d’un col et pour le moment il réussit à chaque fois à se redresser dans les virages. Jusqu’à quand? Oh miroir mon beau miroir…


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