Crazy heat across… the markets

Nous sommes tous à choix terrés au fond de notre bureau, ou alors en train de nous prélasser dans un bassin rafraîchissant. Il n’y a rien qui puisse épargner l’Europe de la canicule qui sévit actuellement et qui devrait durer au moins jusqu’au 15 juillet selon les météorologues. Chic, on va péter tous les records! Alors j’envie nos diplomates européens qui campent désormais à Bruxelles à l’année. Seul problème à nouveau: la canicule. Car c’est la nuit qu’ils discutent toujours de la même chose: de la température grecque. Et pas facile en même temps de s’endormir au petit matin après une nuit épuisante alors que le soleil tape sur la toile. Eh oui je suis un connaisseur…

Ce qui se passe au niveau grec constitue du grand n’importe quoi. Il n’y a plus rien de rationnel. On se prend les pieds dans le tapis et on change sans arrêt d’avis. En fait, c’est comme quand vous flashez sur une fille et que vous lui dites: « Tu sais je t’aime vraiment comme tu es. Tu es la femme parfaite. Il faudrait juste que tu maigrisses de 30 kilos, que tu changes complet ta garde-robe car tu ressembles à un corbeau, que tu passes chez le psy un an en thérapie intensive pour te guérir de ta phobie des araignées et que tu déménages à 300 km de chez toi pour me rejoindre ». Comme ça on est d’accord. C’est de l’amour inconditionnel.

Reste à nous concentrer sur l’essentiel. Donc pas la Grèce. Mais sur la température de l’eau minérale et en souhaitant bonne chance aux automobilistes qui choisiront ce week-end de patienter entre deux et trois heures sous le soleil devant le portail nord du Gothard.

Excellent été à tous et à dans trois semaines. Je m’enterre dans une cave avec des caisses de flotte et ne ressortirai que lorsqu’il faudra passer une polaire à la tombée de la nuit.


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