Ecoutez la tête, mais pas le ventre pour une fois!

Vous aurez toujours deux styles de consommateurs bien distincts. La plupart réagit à la pub et aux coups de cœur. Vous vous baladez tranquillement en ville et tout à coup, une belle vitrine attire votre regard. Vous entrez dans le magasin et vous flashez exactement sur un vêtement trop génial qui vous pète à la figure. Vous l’essayez et l’achetez, en principe beaucoup trop cher. Ensuite vous rentrez à la maison, tout fier, et vous repassez votre vêtement afin de l’admirer encore. Juste trop cool de vous être « fait plaisir ». Ensuite le rituel habituel. Vous le mettez dans la corbeille à linge histoire qu’il sente moins le renfermé et une fois lavé et séché, vous ouvrez votre armoire à habits. Et c’est là que vous vous dites: « Putain, ce genre de vêtement, j’en ai déjà trois! Et le pire c’est que je ne les mets presque jamais, c’est-à-dire à Noël ou si je dois me rendre à une grande occasion ».

Ensuite vous avez le deuxième comportement. Toujours le même mec qui se balade en ville et qui voit une belle vitrine. Il entre dans le magasin, il voit le bel habit qui clignote dans la vitrine. Il essaye pour en avoir le coeur net. Il est convaincu. Mais ensuite il se dit: « Ouais mais ce truc, j’en ai déjà dans mon armoire à la maison. Rien ne me sert de l’acheter mais je retiens l’adresse du magasin. Il semble que le genre d’habits proposés me convienne et je reviendrai une autre fois. »

La moralité de cette histoire, c’est qu’il y a ceux qui cèdent beaucoup trop facilement aux tentations, qui ne réfléchissent pas, qui agissent simplement par envie. Et là je ne parlerais même pas d’instinct… A l’inverse, ces mêmes personnes agissent exactement pareil en situation de détresse. Pour un simple rhume couplé à une temporaire difficulté respiratoire, c’est REGA et création d’un groupe Whatsapp pour avertir les proches minute par minute de l’évolution, juste avant de mourir quoi. D’un autre côté vous aurez les personnes qui agissent calmement, qui ne prennent aucune décision hâtive, qui prennent le temps de peser le pour et le contre, qui ne s’enflamment presque jamais mais qui ne paniquent pas non plus.

En bourse c’est exactement pareil. Si les baisses et hausses sont exagérées, c’est qu’elles sont guidées par un troupeau d’idiots soit qui s’enflamment, soit qui paniquent. La volatilité illustre cela. Si vous avez compris qu’il ne sert à rien de paniquer, que vous avez les nefs (même si c’est pas facile parfois…) pour ne pas succomber aux excès, non seulement vous ferez du rendement en vous donnant du TEMPS, mais en plus vous dormirez bien. Libre à chacun de choisir votre camp. Ou de vous ruer sur une nuée de médicaments tout en vendant tout votre portefeuille d’un coup, pour ensuite expliquer à Madame que cette année, eh bien les vacances se feront sous tente dans la forêt tout près de chez vous.

L’hystérie, ou la chiasse, n’est JAMAIS bonne conseillère en bourse. La seule chose qui tienne, c’est de regarder loin devant. Et de garder la tête froide. Et ceux qui savent choisir leurs titres, comme une Nestlé par exemple, ne peuvent finir que par être gagnants sur le LONG TERME, quel que soit le prix d’entrée.


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