Les Espagnols ne sont pas sortis de l’auberge. Pour une fois, Juncker ne fait pas dans la dentelle et il a raison. La situation espagnole n’est de loin pas réglée, en référence au taux de chômage qui demeure abominable. Juncker met en garde encore le peuple espagnol et rejoint l’avis que j’avais déjà partagé dans un précédent billet. Podemos? Podemos est mort. Les vaines paroles émises jusqu’à présent par son leader charismatique Iglesias appartiennent déjà à l’Histoire. Il n’y a qu’à voir Tsipras, qui a promis, et qui fait exactement le contraire de ce qu’il avait annoncé à son peuple.
Bien malin est celui qui prédira ce qui se passera cette année. Car pour le moment, nous continuons à vivre dans une économie sous perfusion, avec des emprunts émis à taux zéro, avec aucune alternative de placements autre que les actions. Les caisses de pensions suisses vont déguster. Et le problème ne fait que débuter. Actives dans l’immobilier pour la plupart, elles voient également leurs revenus s’effriter au vu des rendements immobiliers qui s’affaiblissent. Pourquoi? Quoiqu’on en dise, les prix descendent. Les experts ont beau vociférer tant et plus, en nous balançant que tout va bien. Mais la vérité est tout autre. Les prix continuent de chuter et nous assistons à une dégringolade, certes assez lente, top down. Même l’arc lémanique est touché, de plus en plus, et les propriétaires se voient contraints de réduire leurs prétentions de rendement sur nombre d’objets.
Les rendements globaux, toujours excellents soit dit en passant, continuent de masquer une tout autre réalité. Car tant que la bourse monte, tant que les actions subissent l’apport de billets fraichement imprimés, tout ira bien. Et ensuite, ce sera la soupe à la grimace. Et les journaux en feront leurs choux gras en temps opportun.
Le merveilleux monde financier actuel est parfaitement emmerdant. Il n’y a rien à dire. Ou presque. Nous en sommes à contempler et à nous rabattre sur les nouveautés technologiques du moment pour égayer notre quotidien. L’Apple watch sort bientôt. Peut-être une révolution. Ou une vraie évolution. Le monde s’impatiente de création, de nouveautés. Bénies soient les entreprises bourrées de cash et qui ont les moyens de se développer.
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