30’000 – 10’000 – 3000

Cours de maths appliquées ce matin pour tout le monde histoire de nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement sur les marchés. A l’unisson, je dis bien à l’unisson, les experts pensent que les marchés vont continuer de monter. Les pétrolières sont en feu. On repense aux minières (secteur complètement oublié jusqu’à présent). Les constructeurs automobiles arrosent le monde de nouveautés. Tout cela additionné nous donne un formidable moteur destiné à alimenter la croissance. D’autre part les taux restent bas, la croissance se manifeste enfin en Europe et reste solide chez Donald. Le taux de chômage continue de baisser, même chez les pestiférés européens. Macron déroule de son côté et il semble bien que la France soit sur le point de vouloir se faire une place au soleil. Nous ne possédons donc que des + qui s’additionnent. Où que l’on regarde, c’est +, + et encore +.

Les marchés ne s’y trompent pas. Tokyo est au plus haut depuis 26 ans. Le Dow a poussé la chansonnette en dépassant la barre des 25’000, en route vers 30’000. Le S&P 500 a passé 2’700, en route vers 3’000. Le SMI a craqué les 9’500, en route vers 10’000. En scrutant mes charts, je constate également que les valeurs secondaires poursuivent leur ascension, signe que les parieurs recherchent à tout prix des titres pouvant surperformer les poids lourds. Vestas reste un titre que je suis avec attention. Les turbines marines et les éoliennes font partie de l’avenir. Je ne serais pas surpris que le titre double tout simplement, après avoir encaissé la nouvelle d’une baisse de soutien du côté US. Un secteur complètement oublié depuis longtemps reste celui des financières. Des Panzer tels que CS et UBS, mais surtout UBS, devraient à terme valoir beaucoup plus que ce qu’ils sont. UBS est au plus haut depuis deux ans et je ne vois pas ce qui pourrait entraver sa marche en avant. Tant que la croissance est là, que les taux restent bas (donc risque moindre de devoir provisionner des crédits pourris), les bancaires devraient tirer leur épingle du jeu, avec un potentiel de rattrapage très important. D’autre part la perspective encore lointaine d’une remontée mielleuse des taux dès 2020 devrait gentiment appâter les coureurs de bonnes affaires. Mais je le reconnais, 2020, c’est très (trop) loin pour les boursicoteurs. 2020, ce n’est plus du long terme. On n’arrive même plus à réfléchir à pareille échéance. Le long terme de nos jours, c’est tout au plus le mois prochain… Toujours au niveau des financières, regardez le prestataire de produits structurés Leonteq. Il a été 232. Il vaut 66. Il valait 27 à la louche il y a un an. Typiquement le genre de titres qui devrait sortir son épingle du jeu.

Dans les nouvelles du jour il y a de nouveau Tesla. Eux continuent de péter du cash chaque heure à un rythme effréné. Une valorisation du titre comme celle-là n’est pas justifiée. Peut-être se justifiait-elle jusqu’à présent car Tesla a profité de l’apathie de ses concurrents pendant 70 minutes d’un match de foot. Las pour eux BMW, Mercedes et VW sont sur le point de faire entrer sur le terrain des ailiers doués techniquement, rapides et surtout très frais, avec des souliers de foot révolutionnaires. Et à la fin qui gagne? C’est l’Allemagne. Au contraire de Tesla, les constructeurs allemands gagnent énormément d’argent, comme Volvo d’ailleurs. Donc Tesla reste à mon sens un des titres les plus pourris qui existe.

Autre titre qui se traîne depuis trop longtemps dont on a presque oublié l’existence. Roche. Ben oui, des médocs, on en consomme toujours! Il y a 3 mois, il se traînait encore à 226. Il est 252 et il ira à 300. Ses consœurs Novartis et Nestlé sont quant à elles scotchées depuis belle lurette tout en haut de l’échelle. Roche ne peut simplement pas ne pas les rejoindre. Donc le titre monte. En résumé et pour définir ce début d’année, la hausse des marchés illustre simplement l’esprit de confiance qui règne actuellement. Il semble en outre que les intervenants aient finalement encodé que pisser contre le vent ne sert à rien. On verra combien de temps ça dure. Y a plus que Trump qui risque de tout foutre en l’air sur un coup de folie. Un rebelle pur comme Trump devient bête et irrationnel lorsqu’il se sent stressé. Pour le moment il ne l’est pas encore vraiment, ce qui n’est pas rassurant, malgré le livre qui sort aujourd’hui en libraire. Son niveau de stress augmentera en Emil Steinberger français méchamment lorsque le gentil juge qui s’occupe de son dossier perso sortira ses conclusions. Pour le moment il se tait. Il bosse. Mais on sait aussi que Deutsche Bank a dû livrer tout un tas de documents à ce gentil monsieur… Pas sûr que les pièces demandées concernaient uniquement les attestations d’intérêts de ses comptes épargne.


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