Même si vous trouvez ce billet chiant, lisez-le pour une fois jusqu’à la fin. Je sais parfois c’est embêtant à lire et vous préférez lire autre chose de plus distrayant, mais je ne suis pas loin de penser que la mécanique du retournement des marchés est enclenchée, même si on ne voit rien encore au niveau des cours. La fameuse étincelle dont tout le monde parle, celle qui fera dérailler les marchés, a peut-être été allumée. Qui l’aurait cru? C’est Zuckerberg en personne, le pape des réseaux sociaux, qui a décidé de… se détruire tout seul. Le seul problème, c’est que Zuckerberg est « lourd ». Et s’il tombe, il ne tombera pas tout seul.
Le bain de sang continue et si vous me lisez depuis des années vous n’en serez aucunement surpris. Sauf que l’été a duré bien longtemps pour toutes ces daubes de boîtes qui s’envoient des signaux de fumée pour « communiquer ». C’est dingue, mais pour avoir le droit d’être sur les réseaux sociaux, il faut absolument tout dire de soi, pédigrée complet sinon ça ne passe pas. On vous demande immédiatement votre numéro de portable au cas où « il faudrait nous contacter pour un problème de mot de passe ». Cela fait des années que je dis qu’un être libre est une personne qui n’a aucune connexion à tout ce bazar. Twitter est mort, Bookface aussi. Et Google ça pète bientôt ou bien?
Maintenant c’est vraiment la merde qui se fout du pot. Toutes celles et ceux qui publient des photos et autres récits doivent s’attendre à que tout se sache, puisque c’est le but. Ce qui est différent, c’est la manière de percevoir le truc. Quand on publie, on est d’accord que ça le soit. Mais on quand on publie sans qu’on le sache, ou qu’on ressort des trucs deleté depuis des années alors qu’on croyait que tout était mort, là on ronchonne. Mais qu’y a-t-il de mal à cela? Une lettre d’insultes envoyée à votre pire ennemi (je parle d’une lettre en papier envoyée dans une enveloppe avec un vrai timbre) il y a 10 ans qui ressort soudainement à le même effet, comme un testament qu’on laisse à ses enfants. On ne connait jamais l’issue finale des traces que l’on laisse. Le seul problème avec tous ces réseaux, c’est que l’on tente de nous manipuler bien au-delà de ce que l’on pense. Heureux ceux qui ne sont pas dans ces foutus machins! Des daubes qui se sont fait un fric fou grâce… à du vent.
Reste que deux Etats aux States ont déjà ouvert une enquête. Typique de là-bas. La tactique est la même depuis toujours. On laisse aller des mastodontes sans trop les emmerder et on les laisse engranger des tonnes de pognon. Ensuite on les attaque au premier dérapage en allant siphonner leur trésor de guerre et on les démembre. Facebook se trouve juste-là. Et quand on voit avec quel acharnement les Américains se sont attaqués au secteur bancaire mondial, on peut se réjouir de la suite avec les techno. Ils en ont pour des années… s’ils survivent jusque-là. Car si un jour les gens se réveillent (j’en doute) et qu’ils comprennent que les réseaux sociaux ne servent à rien, qu’ils se font plein de fric pour ne rien foutre, qu’ils vendent du vent et vos données à gauche et à droite, mais qu’ils expriment en plus votre propre degré d’emmerdement ça pourrait faire bouger les choses.
La bulle va éclater. On ne sait juste pas quand ça sera. Apple va se faire déculotter aussi un de ces quatre. Un jour ça va péter là aussi et les charognards attendent patiemment leur tour. Apple est devenu trop gros, trop lourd, trop riche, trop gourmand, trop influent, avec une concentration de données impressionnante. Maintenant la question à plusieurs trillions? Est-ce le VRAI premier signe de retournement des marchés? Ça me rappelle furieusement les subprime, ou la bulle des technos quand ça avait pété. D’abord il y a toujours un scandale qui éclate. On convoque les responsables, on écoute, on tente de (se) rassurer en se disant que le cas est « isolé » et on se jure ensuite de mieux les surveiller. On envoie ensuite quelques grosses nuques parler à la télé pour rassurer la population et dire que tout est sous contrôle, que le cas est isolé. Et puis quelque temps plus tard il y autre chose… et une autre petite chose… Les marchés reprennent leur souffle, se disent que ce n’est qu’un accident, hésitent entre hausse et baisse… Et tout à coup… La suite on la connaît. Mais personne n’est devin, et surtout pas moi. La seule chose que je dis, c’est que l’histoire Facebook pourrait être le premier véritable signe d’une catastrophe sur les marchés. Car les réseaux sociaux, c’est justement un risque systémique, car cela touche absolument tout. Les trafiquants d’armes, la drogue, l’économie, les marchés, les habitudes de consommation… mais aussi la politique. Avouez que c’est pas mal non?
Laisser un commentaire