On est monté et maintenant on se gratte le ventre

Il était une fois deux vieux singes, un qui est fou, un qui est normal mais qui fait des gaffes à répétition, qui tiennent en haleine la planète entière. Je ne sais pas vous mais je m’émerveille du travail des journalistes. Couvrir l’élection américaine – oui oui ils doivent écrire des papiers là-dessus – doit être aussi facile que de vouloir gravir le Cervin en tongs. Que dire de plus ? Qu’ils sont tarés ? Je crois que je suis trop gentil. Et quand je vois que les commerces qui marchent le mieux aux States sont les marchands d’armes – les Américains doivent se « protéger » – on se dit sérieusement que l’on marche sur la tête avec un cerveau aussi gros qu’un caca de mouche. Soit dit en passant, je ne savais pas qu’un bon fusil-mitrailleur protégeait aussi du COVID et peut-être aussi des ondes de la 5G, maintenant que l’iPhone 12 est sorti, trop cher comme d’habitude. Je n’ai pas vu les détails mais je doute qu’il vous permette autre chose que de surfer un peu plus vite sur le web. En clair, il est juste un peu plus mieux bien que le précédent mais toujours aussi trop cher.

Dans un autre registre nous sommes tous dans l’attente de la prochaine dose d’amphétamines qui viendra doper les marchés. La question n’est pas de savoir s’il y en aura une du côté des States mais quand. Une économie qui n’avance à peu près plus doit être revitalisée, comme quand gamin ma mère me bourrait de biomalt pour mieux apprendre à l’école en hiver. Sauf que le biomalt je n’en prenais plus au printemps. La différence entre un stimulus et le biomalt ? Biomalt est déjà dégueulasse au goût. Ensuite on n’en devient pas junkie pour autant. Nos économies quant à elles sont complètement accroc aux stimulus qui doivent se renouveler sans cesse et à plus grande échelle pour voir un certain effet. Powell est taré, comme tous les banquiers centraux d’ailleurs mais c’est ainsi. Nous nous trouvons dans une fuite en avant et avec la complicité des gouvernements qui ne font qu’augmenter leur dette pour maintenir le système en place, on n’est pas vraiment sorti d’affaire.

Greta s’est exprimée et elle votera Biden. On est rassuré. Trump continue de vivre à 100 à l’heure et vole d’Etats en Etats pour rassembler des votes. Et le pire c’est qu’il risque bien de réussir et ce serait bien. Je ne suis pas loin de penser qu’il vaudrait mieux qu’il soit réélu et souffrir encore quatre ans que devoir le voir perdre l’élection. Qui le sortirait de la White House ? Le mec est tellement taré qu’il réussirait à se barricader et à faire voter par décret la mobilisation générale de l’armée qui encerclerait Washington. On rirait bien s’il devait perdre, avec à la clé un immense bordel que plus personne ne maîtriserait. Les Apaches redescendraient des montagnes pour faire la guerre et tout le monde se tirerait dessus, toujours pour se protéger bien entendu.

En attendant les marchés continuent leur bonhomme de chemin. Les actions continuent à être privilégiées et en même temps ce n’est pas sorcier. Il n’y a que cela à acheter. Même l’or ne fiche plus rien, comme le pétrole d’ailleurs. Ouragans, fermeture de plateformes, grèves, plus rien n’y fait. Il est écrit quelque part que le pétrole c’est has been et que tout le monde roulera électrique c’est certain. Sauf qu’en Suisse et mis à part dans son propre garage on n’a à peu près pas la possibilité de recharger. Reste le train qui reste très trendy surtout en ce moment avec le tralala de notre copain le virus.

Je terminerai ce billet en vous informant très officiellement, et s’il vous plaît ne pas rire, qu’il est sain d’aérer chez vous. J’y crois pas quand je lis cela dans les recommandations officielles. En Suisse, les propriétaires immobiliers construisent de plus en plus d’immeubles avec des systèmes de ventilation contrôlée, en isolant les immeubles comme des bocaux. L’air ne circule pas. On n’a plus appris à aérer raison pour laquelle tant d’appartements moisissent. En clair, on a tout fait pour que l’air vicié et par analogie les virus stagnent à l’intérieur des bâtissent. On a construit énormément d’appartements de petite taille, pour faire du fric, alors qu’une immense migration vient de débuter en direction d’appartements… plus grands ! Dans les entreprises c’est soupe à la grimace. Les locaux ne sont pas adaptés. Non seulement et bien souvent il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres, mais en plus on se farcit la ventilation qui véhicule toutes les saloperies possibles entre bureaux. Et vous savez quoi ? A l’époque, dans les trains, on pouvait aussi ouvrir les fenêtres…

Par principe je reste assez opposé à bon nombre de « progrès » que l’on nous vend. A l’époque, il y a très longtemps, on construisait des murs épais. On n’avait pas besoin d’isolant. On chauffait peu et on acceptait de devoir passer un pull. On apprenait aussi à vivre avec les fenêtres ouvertes à la belle saison, à aérer régulièrement en hiver. Et quand on avait de l’argent, on pouvait sans autre l’investir en bourse car la spéculation était interdite. On ne pouvait pas vendre une action si on ne la détenait pas. Aujourd’hui on peut vendre à découvert et personne n’a envie de stopper cela. Tout est pourri. On fait à peu près tout faux, que ce soit dans la conception d’habitations « modernes » (les horribles cubes que l’on voit sortir de terre un peu partout), dans la gestion des marchés, de notre manière d’accepter de nous endetter sans que cela nous paraisse bizarre. Longue vie au COVID et aux saloperies qui suivront ! Je crois qu’il est temps que le Puissant nous brusque un peu. Nous avons besoin de nous faire secouer pour espérer simplement survivre.


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