Même plus besoin de promesses

Ça monte. Et ça monte. Et ça monte encore et encore. Depuis le 21 décembre ça n’en finit plus. Tout est question d’interprétation mais la bonne question à se poser, c’est pourquoi ça monte ? Depuis des semaines ce sont les promesses d’accord entre la Chine et les USA qui tirent les marchés, même si RIEN de concret n’a filtré jusqu’ici. Trop beau ! Ensuite il y a eu les résultats d’entreprises qui sont globalement excellents. Et pour finir vous avez Powell qui a finalement entendu son Président et qui a décidé de faire coucouche panier avec ses hausses successives de taux un peu trop vite annoncées.

Et maintenant qu’il n’y a plus de promesses, plus de résultats, toujours RIEN de concret entre les Etats-Unis et les Chinois, pourquoi les marchés continuent de monter ? On n’en sait rien. Il n’existe rien qui justifie la poursuite de cette hausse et pourtant ça continue. Il y en a d’autres comme moi qui parient sur une future baisse des taux US ou bien ?

En Europe pourtant rien ne se passe comme prévu. Mais ça c’est normal. Nos amis anglais vivent toujours avec une perspective à 2 jours et ne savent pas à quel prix la Guinness sera vendue if Brexit or not. L’Italie est en récession. La France souhaite construire un mur pour être séparée de l’Italie. Ah non c’est ailleurs ça. La France ? Elle piétine. Et l’Allemagne n’est qu’à deux doigts de la récession. A croire qu’il ne se vend plus aucune BMW, Mercedes ou VW. Tout en Europe est complet à l’arrêt ! Les States ? En panne sèche. Là-bas, les entreprises fusionnent entre elles à coup de dizaine de milliards de dollars. Mais ils s’en foutent complètement. Tout se finance avec de la dette à taux quasi à zéro.

Du côté des monnaies c’est à peu près aussi passionnant à suivre qu’un match à domicile du FC Sion. Le pétrole continue son ascension, lente mais régulière. Vers où ? Vers le pic de production qui devrait être atteint tôt ou tard ? Enfin c’est ce que les spécialistes nous disent depuis longtemps. Que l’on y arrive gentiment. J’entends cela depuis 1980. Mais c’est sûr qu’un jour on y arrivera. Trop fort les grands prédicateurs qui SAVENT !

Autrement dans le match des mal classés, et bien que Credit Suisse ait publié d’assez bons chiffres, le titre ne fait que baisser. Dans un SMI proche de son record historique, CS se traîne à 11.50. Ça donne tout de suite envie de se ruer sur le titre. Alors on peut toujours s’interroger sur la suite mais je crois que ça ne sert à rien. Personne n’y voit rien, mis à part qu’un ralentissement économique assez puissant est en train de se produire. Croissance bazardée à gauche et à droite, récession, instabilité au niveau du commerce international. Mais la bourse monte…


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