Plutôt carbo ou pesto?

Je ne sais pas vous, mais moi je paye toujours mes achats lorsque je fais mes courses. Enfin presque. Donc en principe, je paye mes courses (sauf quand un robot indique à blondasse que j’ai oublié de scanner un paquet de thé à CHF 1.95), avec du vrai argent que je possède dans mes poches. Quand je vois la tronche des marchés hier et que je lis les nouvelles italiennes (non rien sur Buffon cette fois-ci et ne me dites pas qu’il ira au PSG), je me dis que le monde continue de marcher sur la tête.

En Italie, celui qui la dirige temporairement a sorti son premier discours. Un grand classique. L’écrire lui aura certainement pris à peine quelques secondes car le discours est bien ancré dans les tiroirs de gouvernements désespérés. Je traduis? En clair on baisse les impôts et on creuse la dette. Mais nooooooon c’est pas possible! Mais la vraie surprise, c’est la réaction des marchés qui sont allés à la cave suite à son discours. Mais que pouvait-on attendre d’un pays tel que l’Italie? Qu’est-ce que pouvait dire d’autre ce mec devant tout un tas de cravatés sortis du formol? L’Italie est surendettée et ne remboursera plus jamais sa dette, comme tant d’autres pays. Creuser le déficit reste la seule voie possible lorsqu’on se trouve avec tant de pâtes dans son charriot qu’on ne payera jamais, mais dont on a besoin pour ne pas mourir de faim. Pour faire l’analogie avec la Coop, moi j’ai pu passer la caisse, car j’ai payé mes pasta, et mon paquet de thé. L’Italie, sans un franc dans sa poche, elle serait ressortie du supermarché certes avec son caddie, mais complètement vide.

Lorsque l’endettement atteint de tels niveaux, lorsqu’un pays est dirigé laissé à l’abandon au niveau politique, il n’y a aucune chance de s’en sortir. La seule solution pour ce pays, mis à part si Buffon devenait président, ce serait l’instauration d’une vraie dictature. Mais un dictateur « bon » (je sais ce n’est pas courant), pas un qui précipiterait encore un peu plus le pays dans la dèche en voulant anéantir les USA et la Chine en même temps. Il y a longtemps, très longtemps, les pays tapaient allègrement dans la dette dans deux situations bien précises: en cas de guerre, ou quand il fallait relancer l’économie. A présent, on creuse la dette juste pour pouvoir payer les intérêts de cette dernière (ou pour se payer un pot de pesto parce que les pâtes à l’eau c’est un peu fade) et on trouve cela tout à fait normal. Même si les marchés hier ont fait mine pour la forme que ça les frustrait quelque peu.

Heureux de lire ce matin que Twitter fait partie du S&P 500. C’est très rassurant. J’ai toujours adoré les boîtes qui produisent de vrais biens. Des biens qui sont indispensables à l’humanité. Quant à la bourse elle continue de bien se porter, malgré l’Italie, malgré les risques géopotrumpistes, malgré le pétrole qui doit aller à 300 dollars. Il n’y a rien à dire d’autre pour le moment. Heureusement que la coupe du monde approche. On va enfin pouvoir parler d’autre chose et surtout de quelque chose de sérieux. Heureux de lire que le plus débile de nos internationaux réussit un énième coup de poker gagnant en signant en Angleterre. Chapeau bas pour toute sa carrière et à son succès, à sa détermination. Je comprends qu’être déterminé et très pro mais diminué mentalement dès qu’il passe la cuissette est suffisant pour devenir un grand footballeur…


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