L’effet Trump c’est déjà terminé. Beaucoup de blabla durant des mois pour… pourquoi? Et maintenant c’est à Mme Le Pen de prendre sa place sur l’échiquier. Je n’oublie jamais quelque chose: les tyrans finissent toujours par s’autodétruire, invariablement. On verra si les politiques du Congrès laissent aller Mr Trump l’incontrôlable jusque dans le délire total. Peut-être, et peut-être pas. Quant à moi je préfère prendre les choses positivement. Pourquoi regretter des politiciens « officiels » qui, depuis des décennies, ne parviennent à rien d’autre que d’énerver et appauvrir le peuple? Au moins avec Trump, nous risquons d’avoir quelques jolies étincelles. Jusqu’où les vieux lions républicains le laisseront faire est une autre question.
Ensuite il y a les marchés et là je me marre. D’un côté vous avez les fonds immobiliers qui ont perdu pour beaucoup d’entre eux 7-8% depuis le mois d’août. Et parallèlement à cela, aussi depuis août, ce sont les rendements longs qui prennent l’ascenseur. Les marchés parient sur un relèvement des taux, ou anticipent un peu d’inflation. De Trump là-dedans il n’y a rien puisque ce gus a été élu le 8 novembre, alors que personne n’avait prédit son élection. Ensuite encore il y a le chiffre 20. C’est la différence en nombre de points du SMI depuis le mercredi 9 novembre, au lendemain de l’élection de Donald et aujourd’hui. Autant dire que l’effet Trump n’a eu qu’un brusque rebond des marchés et qu’ensuite, pschuiiiit… plus de carburant pour aller plus haut.
Côté nouvelles intéressantes, je relève le licenciement programmé de 30’000 salariés chez VW. Ceux qui ont acheté et Porsche et VW comme moi remercient ces courageux dirigeants. Car même si le DAX est en baisse aujourd’hui, les deux titres sont teintés de vert. Plus on bazarde de monde, plus le titre monte. C’est cynique mais c’est exactement cela. Le système est ainsi fait. Les dirigeants commettent d’immenses bourdes, et ensuite on fait payer soit le salarié, soit le client. Mais en aucun cas l’actionnaire. C’est pareil avec Kerviel d’ailleurs, qui dédicacera son livre demain à la Chaux-de-Fonds d’ailleurs. C’est lui le vilain, mais ce sont ses patrons qui se lavent les mains et qui licencient. Et la banque se fait encore aider par François-le-tout-vif pour les sortir de la panade. Les actionnaires? Merci ils se portent très bien.
Le changement au niveau politique est en marche. Le Brexit ou l’élection de Trump n’expriment pas une volonté de voter POUR un nouveau système. Ces votations expriment la volonté d’un CONTRE ce qui est. Madame Le Pen ne sera pas élue parce qu’on la choisit, mais parce qu’on ne veut plus des autres. Quant au changement au niveau économique, il n’existe pas. On perpétue encore et toujours ce qui n’a pas fonctionné jusqu’à présent. VW illustre à merveille le passé. On fait des erreurs tout en haut, et on fait payer le prix à ceux qui n’en peuvent rien. Quant à la Suisse, elle exprimera tantôt au niveau énergétique la tendance avenir. Choisir d’entretenir le nucléaire appartient à vivre dans le passé. Choisir d’en sortir représenterait la volonté de s’ouvrir à autre chose.
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