Je débute ce billet en adressent un grand MERCI à nos lectrices et lecteurs. Soyez remerciés de vos commentaires pertinents et très appréciés. Ces derniers nous permettent de nous situer, de savoir si nos écrits sont pertinents, si nous provoquons suffisamment, ou pas. Reste en tous les cas un enrichissement pour nous et un partage apprécié.
En bourse, cette semaine on ne va strictement rien foutre. Car de l’autre côté de l’Atlantique, c’est dinde au menu façon Mr. Bean, le matin, à midi, le soir, et avant d’aller au lit. Et ensuite ce sera la frénésie du Black Monday, ce fameux lundi où des morts de faim camperont devant Walmart toute la nuit avant de se ruer sur le nouvel aspirateur qui aspire plus mieux bien les poils de votre chat que celui acheté l’année précédente, ou qui souhaiteront pouvoir acheter le dernier instrument technologique avant-garde permettant de mesurer par exemple la vitesse instantanée de votre voisine lorsqu’elle promène son chien le matin à 5h30. Donc cette semaine on oublie, on se rendort, on regarde par la fenêtre et on réfléchit gentiment à ses cadeaux de Noël. Novembre reste traditionnellement un mois creux, un mois où on s’emmerde, un mois où on est encore en automne mais plus vraiment, un mois où on est proche de Noël mais pas vraiment non plus, bref un mois où il ne se passe rien et où tout le monde ronchonne parce qu’il fait trop vite nuit le soir.
Donc par principe et selon mon esprit parfaitement contradictoire, moi j’adoooooore novembre, et surtout celui-ci. D’abord il y aura eu Donald l’élu surprise, et ensuite il y aura eu le rêve brisé de Sarkozy. Et pour Sarko, et avec tout le respect que je voue à ses compétences et à l’homme, reste un truc qu’il n’a pas saisi. Brexit + Trump + exit Sarko = les gens expriment qu’ils en ont marre de ce qui a été! C’est dingue que Sarko ne se soit pas inspiré de Clinton. Si les Américains n’ont pas voté Clinton, c’est parce qu’ils ne voulaient plus de « more or less the same ». Pour Merkel ça risque d’être différent car en Allemagne, on est encore dans la position où le café nous est servi. Donc c’est agréable et à moins d’une grosse plantée ou si on apprend que Merkel possède quelques milliards planqués dans un Trust au Delaware, je ne vois pas ce qui pourrait la faire dérailler. Sauf peut-être si Deutsche Bank, qui reste bourrée aux amphétamines, éclate en vol d’ici là. Un simple dard bien aiguisé d’un gros bourdon suffirait pourtant…
Du côté des monnaies on revient gentiment à la normale. La pound sombre dites-vous suite au Brexit? Le 6 juillet la GBP/CHF était à 1.26. Ce matin on est à 1.24. Tout le monde se rendort le prix de la pint Guinness ne change pas, ni des shortbread chez Marks & Spencer. L’USD/CHF s’élève à 1.01. Cela fait depuis février qu’on ne l’a pas revu si en forme. Merci Donald car les mérites reviennent à son élection. Quant à l’EUR/CHF, je constate que le chef du HFS (Hedge Fund Suisse) M. Jordan peine à trouver le bon produit dopant afin d’éviter que le cours ne se rétame dans le fossé. On a retrouvé le niveau de juin à 1.07.
En bourse je m’arrête juste sur un titre: Zalando. Si quelqu’un peut me dire pourquoi le titre s’est rétamé de 12% ces 30 derniers jours je vous offre un café double crème fraîche à Gruyère. En tout cas si je prends le prix de leurs articles en CHF, ils devraient faire une de ces caisses avec nous! Tout est trop cher comme d’habitude, même si persiste à croire que le modèle Zalando possède un avenir lumineux devant lui.
Très belle semaine à vous toutes et tous et si besoin, entre deux bouchées de dinde huileuse, je referai un petit pointage d’ici fin de semaine.
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