Brrrrr…. The only way is up?

On fait un ptit point de situation? Il y a quelques jours, une âme bien intentionnée m’a fait suivre sur Whatsapp (le truc que Zuckerberg a décidé de payer trop cher pour sauver Facebook qui n’intéresse plus que les quadra dans mon genre qui s’ennuient et qui s’amusent à poster des photos de leur hamster qui imite la danse du dindon) un magnifique dicton que je partage avec vous: « Ne quitte jamais la personne que tu aimes pour la personne qui te plaît car celui qui te plaît te quittera un jour pour la personne qu’il aime ». Joli et intriguant n’est-ce pas?

Le parallèle avec la bourse? Il est tout trouvé car il est pareil. Un nombre toujours plus grand d’entre nous est tenté de se délester de ses placements traditionnels pour investir dans des valeurs à fort potentiel de hausse… comme Facebook par exemple. Ben oui quoi. Regardez la bourse, cette bourse qui plafonne, cette bourse qui se cherche. La hausse généralisée des actifs? C’est plus ou moins game over. Reste plus que le stock picking pour essayer d’avoir fière allure envers les voisins durant le pique-nique dominical. « Quoi? T’as pas de Facebook dans ton portefeuille?? Mais t’as rien compris alors… »

La tentation est grande en effet. Faire le switch en ce moment, c’est comme décider de sauter tout nu dans un lac gelé. Pour celles et ceux qui ont le sentiment d’être encore plus à la rue le dimanche durant le pique-nique de quartier car vous possédez tout en cash (donc par les temps qui courent des cons qui n’ont rien compris), n’écoutez pas ceux qui vous rabâchent que si vous ne souhaitez pas acheter des titres techno, vous devriez tout de même intégrer le marché des actions au vu « des dividendes attractifs » que les entreprises distribueront ce printemps. Ça c’est du bobard! Car en bourse, il est et reste un élément déterminant pour tout acheteur qui s’attend à ne pas tout paumer: c’est le timing! Une notion que les banquiers en général oublient un peu trop souvent à mon goût ces temps-ci. Et là, le timing il est juste ignoble. Toucher les dividendes ce printemps c’est bien. Mais si c’est pour se ramasser 30% dans les gencives parce que la bourse démerde juste derrière, ça ne vaut pas la peine.

The only way is up? Peut-être bien pour un moment encore car je ne vois pas ce qui ferait baisser ce marché pour le moment. Peut-être un élément inattendu comme la possible faillite de l’Ukraine? Continuez cependant à participer gaiement au pique-nique de quartier. Mangez des merguez et buvez de la bière, jouez au ballon avec les enfants et « profitez » de l’expérience de ceux qui se vantent de détenir dans leur portefeuille LES actions qui à n’en pas douter exploseront les marchés tout bientôt. Profitez bien de côtoyer ces gens-là car bientôt, vous risquez bien de ne plus les croiser du tout. Faire le ronflard est toujours plus facile que d’admettre qu’on a tout du pigeon…. Rrrrrroooouuuuuuu qu’il fait le pigeon. En fait, cette période me fait penser un peu à la période du loto allemand il y a une quinzaine d’années. C’était la toute grande mode dans le Jura. Celui qui n’y allait pas était ringard… Celui qui n’avait pas de « parrain » était un loser. Alors oui, il y en a bien quelques uns qui avaient empoché le pactole… Et tout à coup, pouf…


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