Feu libre chez les Yankee! L’économie semble tourner à plein régime. Les embauches se multiplient, le crédit se porte bien et les taux continuent d’être bas. La FED poursuit son petit bonhomme de chemin en réduisant son « taper » tout tranquillement. Tout se passe à merveille je dois dire. Et à première vue, on peut juste regretter que les Républicains aient tant freiné les ardeurs d’Obama durant si longtemps. « Grâce » à eux, l’Amérique ne se relève véritablement que maintenant. Les prochaines élections nous montreront si les Américains se souviendront de cela à l’heure du vote présidentiel.
En même temps, tout autre son de cloche en Europe. Ici c’est simple. Mis à part l’Allemagne, qui poursuite sa route de croissance de manière impertinente vis à vis de ses voisins, c’est le bordel et encore le bordel. On n’avance pas. Flamby nous promettait il y a pile un an que la courbe du chômage devait s’inverser d’ici à Noël. Aucun doute là dessus, le changement, c’est pour maintenant… Et Alstom qui va démerder tôt ou tard. Que du bonheur.
Maintenant il existe encore deux ou trois petits sujets qui, hors effet FED stabilisant, hors effet morphine, auraient affolé la planète entière. Ces foutus titres des réseaux sociaux n’en finissent pas de dégringoler. A l’heure des dot.com, je rappelle que comme d’habitude, on minimisait la chose à ses débuts. Idem pour les subprime qui ne devaient être qu’une « simple correction » de la croissance immobilière aux States et qui était, à entendre la smala des banquiers, une toute bonne chose pour l’économie. Et que dire des troubles géopolitiques? L’Ukraine… la facture du gaz… la dépendance de l’Europe… Par temps normaux, je parie ma chemise que les marchés mondiaux auraient exprimé toutes ces craintes par une volatilité croissante. Or il n’en est rien. Because of the FED et sa foutue planche à billets. Pour le moment, elle annihile toute tentative de déstabilisation.
J’aime encore regarder les bond. Et là je le dis tout haut: c’est quand le crash? On accepte d’acheter ces dettes pourries en ne recevant rien comme intérêts. Toujours un truc que je ne comprends pas. Because of the FED toujours??? En prenant l’exemple des Etats-Unis, si les taux doublent, ils feront comment pour payer grosso modo les 250 milliards de dollars supplémentaires???
En ce moment, le sentiment du marché est que rien ne peut arriver. Nous nous trouvons sous un gigantesque parapluie qui nous protège de tout. Et ça je n’aime pas. Non pas de ressentir ce sentiment de protection fort agréable. Mais le fait que tout le monde pense la même chose en même temps!
Laisser un commentaire