26 septembre 2011

Les semaines se ressemblent toujours plus. Et la seule chose à relever de cette semaine c’est que les analystes se sont à nouveau complètement broutés quant au comptage des barils de brut. C’est chaque fois pareil avec eux. Prédire les stocks de brut de manière purement arithmétique, c’est aussi certain que de tenter les jonquilles qui fleurissent dans les pâturages du Jura!

La bourse ne fait rien. Les monnaies ne font rien. Les taux ne font rien et sont teintés de rouge. La seule chose à relever, c’est le cours de Swatch qui se trouve au niveau du 26 septembre 2011. Les ventes de toquantes peinent toujours plus et on se rend compte gentiment que les Chinois n’en consomment plus comme avant. Frank Müller tente bien de se diversifier dans son immeuble à Hong Kong. En plus d’acheter une montre, vous pouvez à présent vous prélasser dans un fumoir ou un restaurant italien. Ç’est bon signe tout cela. Ça me rappelle le jour où les assurances ont voulu jouer à la banque et vice versa. Une « diversification » bienvenue dans un présent temps et ensuite on se rend compte que c’était une connerie précise, avec à la clé un « recentrage » des activités sur le métier de base. Tout un programme je vous dis. Nous en reparlerons quand l’horlogerie aura décidé de se lancer dans la conquête de Mars ou en construisant des yachts de luxe.

Je lis encore que les chiffres de l’Italie sont immondes. Ils sont en déflation et la croissance reste aussi dynamique que les activités d’un koala suspendu dans un eucalyptus en pleine fournaise australienne. Quant à la croissance européenne, très dynamique à 0.5%, je me fais un plaisir de vous livrer la citation suivante: « En raison de la clémence de la météo, l’investissement dans le secteur de la construction devrait avoir particulièrement progressé », a également commenté Johannes Gareis, de Natixis. Nous voilà sauvés. Les trimestres prochains seront à n’en pas douter exponentiels en raison du temps qu’il fait. Ce mec de Natixis ne doit pas savoir qu’en Suisse nous avons les Saints de glace et qu’il va neiger dans les Alpes. Ça lui apprendra à ne pas consulter la météo avant d’écrire de pareilles sottises.

Ensuite il y a les british qui sortiront de l’Europe, ou pas. Tout le monde en parle même Lagarde d’ailleurs. Dans un rapport publié, le FMI a estimé que le PIB britannique pourrait subir un manque à gagner compris entre 1,5% et 9,5% en cas de Brexit. Je suis content de lire cela. Cela m’encourage à reprendre les études et je compte réaliser plusieurs post-grades en économie appliquée ces 23 prochaines années. Je suis avide d’acquérir les connaissances qui me permettront à mon tour d’émettre des prédictions très précises.


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