Waiting for… nothing!

Cette semaine est LA semaine de tous les dangers. LA semaine où tout risque de dérailler, c’est sûr. Ou pas. Soit c’est l’apocalypse et le SMI s’effondre à 17 points, soit il explose en 30 minutes à 36’427 points. Mais quelle insoutenable attente jusqu’à jeudi où Mme Yellen prendra la parole. Mais j’ai bien conscience de l’importance de l’enjeu. D’ailleurs, je bois du thé « bonne nuit » depuis une semaine tellement je ressens en moi qu’il va se passer un truc. Un truc de ouf c’est certain!

Je suis heureux de lire partout qu’on parle aussi des migrants (euh pardon, des réfugiés) qui arrivent de partout en Europe. Bientôt, on risque de devoir loger la planète entière si on continue à regarder sans jamais agir lorsqu’un drame se déroule non loin de chez nous. Manquerait plus que l’Inde se mette à nous envoyer du monde et nous devrions inventer des tentes à plusieurs étages pour loger tout le monde. Ça c’est un drame! Un drame humain. Et à force de ne rien faire où ça canarde, à force de regarder et d’attendre que tout se règle comme par magie, à force de se dire que faire la guerre ailleurs ça coûte cher, eh bien maintenant il va falloir assumer ce que nos Gouvernements ont été incapables de faire. Car maintenant, le problème, eh bien il est chez nous! Alors la faute c’est à qui qu’elle est? A Bashar le vilain ou à la planète entière qui regarde et laisse faire?Donc permettez-moi de passer au second plan de non-événement de jeudi prochain dans le théâtre cosy de la FED. Le discours de Mme Yellen, quoiqu’elle annonce, sera un non-discours de toute façon. Rien à attendre de là-bas. Tout va si bien d’ailleurs. Pas d’inflation. Des gens qui ne gagnent presque rien et qui s’appauvrissent année après année. Des infrastructures en berne et une vision de politique monétaire à très long terme. Donc jusqu’à demain au moins.

Personne ne sait ce qui se passera à l’avenir. Les banques centrales ont pris le pouvoir dans le monde. Les politiques ne peuvent plus rien parce qu’ils ne font rien non plus. Ils délèguent très responsablement ce qu’ils ne décident jamais aux banques centrales en espérant qu’elles les sauvent de leur incapacité à décider quoique ce soit. Tout se trouve entre leurs doigts. Elles peuvent tout faire. Même vous livrer un sac d’argent tout chaud derrière votre porte chaque matin avec votre café. Et en même temps, les banques centrales ne peuvent plus rien non plus. Elles ont certes la capacité infinie de faire tout et rien, (le fait qu’elles puissent présenter un bilan avec des fonds propres négatifs m’a toujours épaté d’ailleurs), mais en même temps elles ne peuvent plus rien faire pour que la croissance revienne. Car pour croître, encore faudrait-il consommer. Et pour consommer, il faut des adeptes de ce noble art. C’est mieux n’est-ce pas? Mais même en filant des brouettes de billets à la population, rien ne pourra empêcher le sentiment de chiasse qui prévaut dans notre société. Car les gens qui ont compris que tout partira en vrille un de ces quatre vous savez ce qu’ils en font de votre brouette? Ils partent illico presto planquer leurs billets à la banque. Donc pas de consommation. Et la brouette, ils la garderont soigneusement au fond de leur garage. Ça leur évitera d’en acheter une!


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