Vous voulez de l’action pour débuter juillet? Alors vous avez le choix entre le nouveau roi d’Europe qui a convoqué 900 potes pour une visite guidée audio de Versailles, ou alors de vous concentrer sur la bourse. Entre ces deux variantes, je choisis le sport! Le Tour des pas-tous-dopés est lancé et je me réjouis des trois prochaines semaines, avec bien entendu son lot de scandales, bien que parfois un certain effet « retard » soit de mise.
Du côté des marchés c’est le calme plat, mis à part les technos américaines qui se cherchent dangereusement. Ah bon on nous aurait menti? Les cours ne monteraient donc plus forcément jusqu’au ciel à coup sûr? Mon regard intrigué se tourne vers les financières qui ont le vent en poupe ces derniers temps. Quoique. UBS flirte dangereusement avec les plus hauts de ces dernières années et Credit Suisse, handicapé par la dilution de son capital, tente un énième retour à la hausse. UBS? Pas de quoi se gausser et mieux vaut se rendormir très vite, même si le titre est galvanisé par le mouvement haussier entamé par la FED, prochainement par la BCE, et ensuite par notre hedge fund national. Le cours est à 16.84 ce matin. Il se situe exactement à la même place qu’en juillet… 2009! Pas mal pour un mastodonte tel qu’UBS et une petite réflexion de fond à en tirer, en sachant que la bourse ne fait que monter depuis 2009. C’est le fameux « effet retard ». Les titres ayant le plus souffert semblent regrouper l’intérêt des boursicoteurs en quête de plus-value.
Le pétrole tente quant à lui un énième rebond, alors qu’il y a deux semaines on le voyait tous aller à 10 dollars. L’or s’est fait défoncé ces derniers jours et aujourd’hui il tente un rebond. En un mot comme en cent, on ne fout juste plus rien! On croit déceler des tendances de fond qui s’effacent dans le même mois. La seule tendance qui effraie, ce sont les technos américaines. La seule différence avec tout le reste? Le prix des titres, avec pour certaines boîtes un rapport prix/bénéfice qui se situe au-delà de 100. C’est énorme. Surtout quand on sait qu’une techno peut très vite devenir has been au profit d’autres. Le crash de 2000 ne veut plus dire grand-chose pour un grand nombre d’entre nous, sauf pour ceux qui y ont laissé leur blé. Je relève pour terminer ce billet que le marché US n’est pas le seul touché par la vague de défiance du secteur. Le Chinois Tencent semble également sentir la pilule passer. A surveiller de très près cet été.
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