Tiens tiens on reparle de la dette…

Ça y est ! Cotillons, champagne et ptits fours s’il vous plaît. CE lundi est historique et je pèse mes mots. On reparle de la Grèce qui sort enfin du programme d’aide financière que l’Europe lui a fournie. C’est génial. En bref, tout devrait aller super bien à présent. La Grèce vole à nouveau de ses propres ailes et tout le monde devrait faire la fête. Or il n’en est rien et pour une fois je suis d’accord avec la presse en général. En gros et en très résumé, je ne lis aucun acteur économique qui écrive qu’on est sorti d’affaire. Au contraire. Il y a même Varoufakis qui est sorti de son silence dans « Bild » ce lundi. La Grèce n’a fait que différer le problème avec un endettement qui s’est accru. Rien à dire d’autre tout y est. Et ne me parlez pas du Portugal, de l’Espagne ou… de la France. Un jour de toute façon, ça va nous péter à la figure. Et lorsque je vois comment se portent les Etats-Unis, et là je parle toujours de la dette, je ne peux m’empêcher de me dire que Roosevelt avait eu une idée de génie dans les années 30: déclarer le pays en faillite et restructurer la dette. Bien sûr aujourd’hui rien n’est plus pareil car il n’y a plus d’étalon-or. Là n’est plus le sujet. Reste que la dette, elle, reste bien présente et écrase les budgets. Un tweet de Trump à ce sujet? On pourrait lui suggérer l’idée, après avoir annexé l’Iran et défié la Russie, car il adore tout ce qui peut le faire mousser.

Toujours concernant Trump, sachez encore que sa préoccupation principale de ce mois d’août reste son ami de toujours le procureur Robert Mueller. Alors je dis ça ainsi mais je ne dis rien non plus. Quand on ressent le besoin de se défendre pareillement en envoyant des mots d’amour à celui qui s’intéresse à vous, soit vous n’avez pas la conscience tranquille, soit vous êtes un idiot de la pire espèce. Je penche pour la première option. L’oiseau prendra son envol lorsqu’il sera prêt et ça risque d’être très drôle avec en sus les élections de novembre qui se préparent gentiment. Pour le moment on n’entend pas les Démocrates, silencieux comme jamais. Alors soit ils ne foutent rien (ça c’est assez juste), ou alors ils ont acquis un stratège en communication qui leur a mis au plan un véritable plan de bataille. Je penche pour la deuxième option.

Autre sujet qui passionne : le Brexit. On en parle et on en parle car on ne s’en sort pas. Toujours plus de voix se font entendre pour la tenue d’une nouvelle votation. L’Angleterre se trouve dans une panade sans nom et d’ici à quelque temps on n’en parlera même plus, sauf pour le foot et la Guinness. Là aussi je me réjouis de voir à quelle sauce ils seront mangés au niveau de la dette à rembourser à l’UE, et surtout de leur réaction. Faillite en vue ? Car au bout d’un moment, quand on n’arrive plus à rien et que le service de la dette vous bouffe une partie substantielle de votre budget, autant poser les crayons. Cette semaine sera chiante au possible car il n’y a juste rien à l’agenda, si ce n’est de suivre l’évolution de Tesla. Les vendeurs à découvert s’en sont mis plein les poches avec un titre qui s’est pris 19% dans les gencives en quelques jours. Et à voir la fraîcheur physique affichée par son illuminé de patron, on peut se réjouir.


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