Tout d’abord une excellente nouvelle pour le titre. UBS révise ses résultats 2018 à la baisse de 400 millions. Comme c’est facile je trouve. Rien que ça. Le motif ? « Provisions pour casseroles futures même si incertaines ». Alors pour justifier cela c’est très simple. Tout d’abord vous prenez une armée de types surpayés qui vous passent au crible tout un tas de scénarii possibles. Ensuite vous convoquez le réviseur et vous lui soumettez le rapport de 437 pages qui décrit de quelle manière vous « valorisez » les risques futurs éventuels. Et comme personne n’y comprend rien, comme personne ne peut prédire l’avenir, vous sortez un chiffre. Ça aurait pu être 10 millions, ou 1 milliard. Mais 400 millions c’est bien. Pas 399 ou 401. C’est 400 qu’il ont trouvé. Il n’y a plus qu’à prendre acte. Et le fisc helvétique de se réjouir.
Ensuite l’actualité nous apprend que les Anglais ont décidé de ne rien décidé, comme prévu, pour mieux reporter la décision de ne rien décider. Mais de sûr d’ici le 30 juin tout ira mieux. Un vieux dicton dit que le temps fait bien les choses. Ce dicton s’applique à condition que certains paramètres évoluent. Dans le cas présent, je ne vois pas bien ce que ça changera. Barnier est usé et il y a de quoi. Pas sûr qu’un plat de fish & chips offert à Bruxelles change quelque chose.
Le Japon lutte depuis 403 ans pour lutter contre la déflation. La plan Abenomics a permis à ce pays, qui tient en équilibre sur une pyramide à rebours, de ne pas sombrer dans l’océan. La bonne nouvelle ? Les taux restent au plancher, la planche à billets continue de tourner à plein régime. La mauvaise nouvelle ? L’économie qui ne fonctionne qu’aux stéroïdes marche encore moins bien. Qui osera un jour décréter que rechercher de la croissance ne sert plus à rien ? Constantin rappelle de temps à autre qu’un con qui marche ira de toute façon plus loin dans la vie qu’un intellectuel qui reste assis. Pour faire simple, je dirai simplement que le 99,9% des gens écoutent régulièrement le président du FC Sion. Sauf que dans notre monde, c’est justement le 0.1% qui a raison. Avancer comme on le fait, chercher à mieux s’essouffler pour rechercher de la croissance qui n’existe plus, c’est choisir d’être un con.
Le Congrès ne veut pas du mur de Trump. Un vrai scoop. Et comme ce monsieur agit comme un enfant à la Coop qui se voit refuser une sucette par sa mère, il va se rouler par terre et hurler à la mort jusqu’à ce que l’autre cède. C’est cela qui est bien aux States. C’est une vraie démocratie. Et même si les grands Sioux votent « non », Trump s’en fiche complètement. Il utilisera le veto pour faire passer son message. Les Américains avaient pourtant déjà été avertis par l’attitude de Bush qui était habitué à gouverner en utilisant son droit de veto. Ils auraient dû être conscients que leur pays possède des lois qui permettent la dictature. On parie sur la suite ? Une fois que l’enfant qui s’est roulé par terre pour obtenir son joujou et qui vous a foutu la honte un samedi matin obtient ce qu’il a voulu, il recommencera. Bonne chose on va s’amuser.
La bourse ? Elle pète le feu rien ne change de ce côté-là. Nous recherchons simplement à valoriser le pèze dont on ne sait plus quoi faire. Et comme il s’en imprime toujours plus, que le crédit ne coûte rien, tout se loge dans le système financier. Et dire que ça fait 10 ans que ça dure et que ce n’est peut-être pas terminé. Je me demande même si la courbe de hausse ne devrait pas gentiment prendre un trend toujours plus raide. Jusqu’à ce que la fusée cale.
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