« La situation semble en train de s’améliorer en zone euro (…) le chômage est au plus bas depuis sept ans. Une large reprise est à l’oeuvre, à travers les pays et les secteurs. Dans le même temps, l’inflation en zone euro a significativement progressé »
Cette citation provient de Mme Lautenschläger, membre du directoire de la BCE. Dans un communiqué endiablé, elle indique que l’Europe va trop bien, tellement bien qu’il faut désormais tout faire pour freiner ce cheval de course. J’ai failli m’étouffer dans mon café en lisant cela. Je traduis ses propos? En fait, elle nous dit: « La FED va encore monter ses taux et nous ne pouvons plus rester en marge. Nous devons faire comme elle… ». Le baratin exprimé n’est rien d’autre que du vent, un tissu de mensonges.
La réaction des marchés? A la hausse, de manière généralisée. Ce soir et j’espère qu’on y arrive enfin, les DOW va crever les 20’000 points, en direction des 30’000. Les résultats des entreprises sont bons, donc on va normaliser les actions des banques centrales. Les actions ne peuvent que monter. En effet, car malgré le Brexit, malgré Trump, malgré les Martiens tout verts qui devraient débarquer, malgré la Chine qui ne veut rien lâcher, malgré Poutine et Erdogan, rien ne baisse! On n’arrive juste pas à baisser. Donc les taux vont remonter. Et les bourses devraient poursuivre leur marche en avant.
Reste le problème récurrent de la dette. On n’en parlera pas avant longtemps. On ne peut d’ailleurs pas en parler maintenant. Tant que les taux resteront faibles, et même s’ils montent successivement ces prochaines années, on ne se préoccupera pas du service de la dette. Ça se compliquera un jour, mais pas demain. On a décidé d’avancer comme si de rien n’était. Et je crains fort que ce phénomène de l’autruche ne perdure encore longtemps.
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