| Billet invité | Désolé je ne marche pas dans la combine. Cela fait des mois que Mr. Bernanke nous annonce via ses communiqués réguliers qu’il aimerait bien, bientôt mais pas trop bientôt quand même, pouvoir enfin se résoudre à réduire son soutien à l’économie. C’est d’ailleurs ce message contradictoire qui a fait chuter les bourses il y a quelques semaines. C’est à lui que la bourse doit sa reconnaissance d’avoir enfin pu souffler un peu après tant de mois de hausse ininterrompue.
Se rendant compte de l’affolement que ses propos ont suscité, la FED a changé de ton, et pas qu’un peu. On parle toujours de « tapering » mais plus vraiment pour tout de suite tout bientôt dès demain. La raison est simple: Bernanke vit en lui une peur immense que son institution ne soit plus en mesure de contrôler quoi que ce soit en temps voulu. Ouvrir les vannes des liquidités c’est bien, mais jusqu’où? Il n’en sait absolument rien. Et personne ne sait. La seule chose qui soit certaine, au vu de la correction boursière assez violente qui a suivi ses annonces respectives, Mr. Ben se devait de rassurer. Un crash boursier n’aurait pas été trop indiqué par les temps qui courent…
A présent ce qu’il en est, et c’est mon avis. Le « tapering » n’aura en fait jamais lieu. Ou peut-être d’une façon tellement insignifiante qu’elle passera complètement inaperçue. Je parie en fait, et cet avis n’engage que moi, que le « tapering » pourrait bien s’effectuer… dans l’autre sens! Donc en fait une augmentation de l’aide apportée à l’économie! N’oublions pas une chose: la hausse du PIB américain se fait à crédit. Mai était le 21ème mois consécutif d’augmentation du crédit à consommation. Donc en clair, sans crédit, l’économie US ressemble au Titanic. Et vider les cales remplies d’eau du navire au moyen d’une louche lorsqu’on vient de heurter un iceberg… hein hein… ça ne le fait juste pas sur la durée.
Donc à bon entendeur. Qu’on le veuille ou non, je continue de penser que la bourse poursuivra sa hausse de manière durable jusqu’à l’éclatement complet du système, avec à terme rien de moins que la faillite programmée des Etats-Unis d’Amérique.
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