Qui danse?

| Billet invité | Plus personne n’y comprend rien. Les marchés ne savent plus à quel saint, ou sein je ne sais pas, se vouer. La vérité d’un jour est contredite le lendemain. Les actions pétouillent. Les matières premières déraillent. Les politiques pataugent comme à leur habitude (eux au moins ils restent fidèles à leurs principes). En fait nous vivons actuellement et typiquement une période de totale incertitude. Un pas en avant, deux en arrière. Ou deux en avant, un en arrière. Ou deux en arrière, et encore un en arrière. Lorsqu’on consulte les différents graphiques des marchés, la période actuelle ne fait qu’illustrer l’incertitude, avec ces pics brutaux tant à la hausse qu’à la baisse.

Une chose est certaine. L’or va monter. Peut-être va-t-il encore débouler telle une pierre en bas d’un talus. Mais à peu de chose près, l’or ne peut que reprendre une ascension progressive. Oubliez toutes les grandes théories proposées par les savants de ce monde, oubliez les encouragements des grands instituts qui vous proposent de vendre vos deniers dorés. L’or reprendra sa marche en avant pour une seule et bonne raison: les banques centrales. L’impression de monnaie « à vie » dans laquelle elles sont lancées ne peut être stoppée.

Si les Etats Unis décidaient d’arrêter d’imprimer de la monnaie, les taux prendraient l’ascenseur immédiatement. Or ils ne peuvent se permettre cela. Donc la monnaie, à force d’être imprimée et injectée dans les marchés, ne fera que rendre cette dernière, à terme, sans valeur aucune. Juste du papier pour allumer votre cheminée… Restera donc l’or, bien tangible par excellence et qui conservera sa valeur contre vents et marrées.

Du côté des marchés, je constate une chose. Une courbe ascensionnelle comme celle vécue depuis l’été passé ne peut qu’à terme retomber. C’est un peu comme une entreprise qui mise toute sa force de frappe dans l’acquisition (augmentation du chiffre d’affaire) à marche forcée. Faire du chiffre d’affaire c’est bien. Le rentabiliser c’est mieux. Or tout nous indique que l’économie ne répond pas à cette anticipation fulgurante de la bourse. La correction boursière qui s’est mise en place depuis quelques jours n’illustre que le reflet de cet écart.


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