On ferme ou bien?

Le match de ping-pong diplomatique (j’adore ce mot…) continue entre notre mètre cube adoré et l’Américain prochainement naturalisé Russe. Il devrait y penser l’ami Donald car le presse-citron se resserre jour après jour. C’est Snowden qui pourrait être content d’avoir de la compagnie. Trump continue sa folle marche en avant en rasant tout sur son passage. Afin de détourner l’attention, voilà qu’il s’en prend au Pakistan à présent. C’est ainsi qu’ils sont les tyrans corrompus. Ils finissent tout d’abord par se saborder eux-mêmes en ne se rendant compte de rien (une personne de type « rebelle » se transforme en bourrique irrationnelle lorsqu’elle se sent stressée), et ensuite constatent peu à peu il y a toujours moins de monde qui souhaiterait partager un repas en leur compagnie. Trump avec une toque en fourrure sur la tronche ça serait juste top! A moins que Poutine ne lui trouve une « occupation » quelque part en Sibérie… Le Colonel Klink le disait aussi. Le front de l’Est, c’est terrible…

Quant aux marchés, après s’être affolés quelque peu ces 10 derniers jours, ils se sont déjà repris et ne foutent strictement plus rien. On cherche tant et plus ce qui pourrait faire bouger les marchés mais personne n’en sait rien. Rien à attendre non plus des banquiers centraux qui s’amusent ces jours à jouer aux cartes et à fumer des cigares. Ils n’en savent pas plus que vous et moi. Leurs décisions seront de toute façon tirées à la courte paille. On tente de normaliser les politiques mises en place. On aimerait remonter les taux. On aimerait réduire la taille des bilans. Tout cela est juste et louable. Le seul hic, c’est que personne ne sait où l’on va, avec une croissance « molle à modérée » pour reprendre les termes de Bernanke qui datent déjà de quelques années, ainsi qu’une inflation qui est à l’image de mes débordements sur l’aile gauche au foot. C’est poussif, et pas dit que demain ça ira mieux.

LA nouvelle qui va peut-être nous amuser ces prochaines semaines c’est le deal entre Mosanto et Bayer qui est « analysé ». On en parle dans tous les journaux. Mosanto, c’est the destructor de tout produit comestible. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête des dirigeants de Bayer mais je n’y comprends rien depuis le début. C’est comme si j’avais choisi d’acheter une tondeuse à gazon qui coupe trop bas et qui me bousille mon gazon à chaque passage. Pas très tendance le truc. L’autre sujet qui passionne les Helvètes c’est la future votation sur le système des retraites. Du grain à moudre en tous les cas pour les journaux. Ce que j’en ai retenu, c’est que si le bidule à veux votations simultanées ne passe pas, on est tous foutus et chacun peut commencer à réapprendre ce que le mot « économiser » veut dire. Et pour ceux qui ne sont pas convaincus qu’une réforme est nécessaire, je les encourage à bien observer comment un retraité américain qui a oublié d’épargner vit. Il bosse jusqu’à ce qu’il ne puisse plus avancer en cumulant des jobs très dignes aux caisses du supermarché du coin. comme laveur de carreaux, ou en se transformant en homme-sandwich dans les rues de New York lorsque le blizzard souffle.

Puisqu’il ne se passe absolument rien sur les marchés, permettez-moi pour une fois d’allumer un cierge en pensant très fort à une tragédie qui me touche profondément. Je pense à Ronaldo. Le fléau qui l’afflige est terrible pour son ego. Le mec, il s’est vu refuser (vous avez bien lu car le terme est très fort: REFUSER!) une réduction de peine après s’être fait expulsé. Ronaldo doit purger ses 5 matchs de suspension. Si son expulsion était totalement injustifiée et même si Môsieur Ronaldo reste une formidable machine à marquer, il est une règle qui existe en foot. On ne bouscule pas un arbitre, même s’il s’est trompé! De tout temps et vu mon statut de star du foot-talus, j’ai très vite appris à appliquer une valeur: l’humilité (remarquez que ça a du bon de rester une chèvre toute sa vie). Force est de constater que nous ne sommes pas tous égaux et que ce mot, l’humilité, reste inaccessible pour certains d’entre nous, même pour ceux qui seraient censés montrer l’exemple et qui gagnent beaucoup d’argent.


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