Les fêtes sont passées. Noël de l’histoire ancienne. Boxing Day fut comme d’habitude chez les Anglo-Saxons: la ruée sur les bonnes affaires. Nous voici à présent plongés dans la nouvelle année, tête baissée, yeux fermés comme d’habitude. Nous contemplons comme d’habitude tout ce qui ne va pas. Durant les fêtes, nous nous sommes concentrés sur le négatif. Les médias nous ont rappelé l’horreur du tsunami il y a 10 ans. Sujet joyeux que de se remémorer l’horreur.
A présent, nous sommes apeurés par la volatilité croissante sur les marchés. De véritables coups de sang qui interviennent périodiquement depuis l’automne passé. Nous nous concentrons comme des charognards sur les prix épouvantables du pétrole. En fait, nous ne sommes jamais contents. Lorsque le pétrole était cher on râlait. Et maintenant qu’il baisse on râle de nouveau car il paraît que c’est à cause de lui que l’on va tomber en déflation. Faudrait savoir tout de même non?
Et c’est encore idem avec la bourse. Durant toutes ces années de hausse, nous sommes restés englués par l’angoisse. Nous n’avons cessé d’avoir peur de la montée spectaculaire des marchés. Et maintenant qu’ils sont tout en haut, on a encore et à nouveau peur que cette fois-ci ils se mettent à descendre. Donc si les marchés sont en bas j’ai peur qu’ils montent. Et quand ils sont en haut j’ai peur qu’ils descendent. Quand le pétrole il est trop cher je ronchonne. Quand le pétrole il est pas cher j’ai aussi peur car nous allons tous mourir parce que les prix vont descendre. Mais ça va l’chalet ou bien???
Que vous souhaiter pour 2015? Je vous propose comme seule résolution, unique et toute seule, de vous mettre à défi de ne plus lire les nouvelles qu’au maximum une fois par semaine. Possible vous dites? Ou pas? Encoder du bon. Voir le verre à moitié plein. Voilà ce que je vous souhaite pour 2015.
Et tous ceux qui manipulent les marchés feraient bien de m’entendre. Car à force de prôner le négatif dans tout, de voir le noir partout, eh ben la cacahouète, on va finir par se la ramasser un de ces quatre.
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