L’autodestruction systématique des tyrans.

Les bourreaux ont toujours existé. Féru d’histoire des dictateurs, je me penche depuis des années sur leurs autobiographies avec quelque chose qui relie tous ces méchants entre eux: leur déchéance. En effet, personne n’a jamais dû agir contre eux pour qu’ils soient dessaisis de leur trône. Ce que je veux dire est somme toute assez simple. Les mégalos finissent dans les faits toujours par creuser leur propre tombe. C’est une constante. Et il n’en ira pas différemment avec le cinglé qui dirige le petit Etat tout à l’est de l’Europe. Il finira comme les autres. C’est écrit. Il commettra un jour l’irréparable, le truc de trop, le petit truc qui fait toute la différence.

Non je n’ai aucun doute là, car il en va de la loi universelle de l’attraction. Mon prochain billet y sera entièrement consacré. Un billet puissant qui expliquera que les raisons du prochain effondrement des marchés sont à trouver ailleurs que dans les chiffres.

Pour en revenir à ce qui relie les tyrans qui au fil des siècles martyrisent les peuples, un point de départ commun: une enfance misérable, pourrie, dont les seules marques d’amour reçues se traduisent par une ruée de coups, l’abandon et l’humiliation. S’en suit, une fois adulte, une inexorable soif de vengeance et ce dans tous les cas. Les êtres, comme Vladi-le-magnifique, sont pourtant nés emplis d’amour, de tendresse et de compassion. Mais un enfant battu, qui n’a pas eu la chance de pouvoir compter sur une âme charitable durant son enfance, se trouvera une fois adulte animé d’une puissante envie destructrice. Un besoin de domination intarissable. N’hésitez pas à parcourir les ouvrages à succès d’une grande dame: Madame Alice Miller, au cas le sujet vous parlerait.

Le cowboy de l’est est revenu au pouvoir. Il est revenu car il n’a pas encore atteint son niveau d’incompétence. Il n’a pas encore commis la gaffe qui le fera tomber. Cela ne saurait tarder car il en va toujours ainsi. Regardez Berlusconi et la triste fin qui lui est réservée. En fait la pire des claques pour lui: l’indifférence totale. L’histoire se termine toujours ainsi lorsqu’on agit pour la mauvaise raison.


Commentaires

1 réponse à “L’autodestruction systématique des tyrans.”

  1. Hitler a été battu par son père , mais fut couvert d’amour, de tendresse et de bises par sa mère et sa tante. Pourtant il est devenu ce qu’il fut !

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