La guerre comme issue ?

| Billet invité | Bien qu’il soit politiquement incorrect d’amener le sujet sur la table, il convient pourtant d’oser regarder l’avenir proche sous cet angle-là : la guerre. Difficile cependant de dire de quel genre de guerre il pourrait s’agir. Deux scénarios peuvent être pris en considération.

Premièrement, la probabilité d’une guerre économique entre la France et l’Allemagne me semble assez élevée. La présidence française, vantant depuis 4 ans le modèle allemand dès que l’occasion se présente, réalise peu à peu qu’elle s’éloigne de son voisin. Contrairement aux allemands, les français sont en train de sombrer. Plus les mois passent, plus ils se montrent enclin à décrier l’intransigeance allemande qu’ils vénéraient il y a encore quelques semaines. Le fossé entre les deux géants européens continuera de s’agrandir dans les mois qui viennent car les français sont en retard dans beaucoup de domaines. Un simple exemple : VW a implanté sa première usine en Chine 10 ans avant les constructeurs français. Et dans le contexte actuel, c’est beaucoup.

Deuxièmement, une guerre par les armes redeviendra inexorablement sur le devant de la scène au vu de la répartition des richesses. Pendant combien de temps la jeunesse espagnole acceptera de manifester pacifiquement ? Ces jeunes ne possèdent rien. Pas d’argent, pas de foyer, pas de travail. Le seul droit qu’ils ont est de se taire. Mais ce qui leur manque le plus, c’est l’espoir ! Et quand on a rien, qu’on est désespéré, voulez-vous me dire ce qu’ils auraient à perdre en prenant les armes ? Absolument rien.

Tout est réuni pour que l’Europe renoue avec les heures sombres de son histoire.


Comments

1 réponse à “La guerre comme issue ?”

  1. Il y a 3 solutions à l’implosion du système financier: la première serait de convoquer un nouveau Bretton-Woods et refondre un new deal financier planétaire pour une redistribution plus équitable du patrimoine, ce qui paraît malheureusement hypothétique aujourd’hui. La seconde serait une révolution visant à exproprier les profiteurs actuels mais comportant le risque de reproduire rapidement une nouvelle aristocratie. Et finalement la troisième, la plus commode est effectivement une « bonne guerre » qui a l’avantage pour les dirigeants de ne pas devoir résoudre les dysfonctionnements endémiques de la finance dérégulée en reportant la faute sur « l’autre »…
    En voyant ce qui est en train de se tramer entre les États-Unis (+Israël) et l’Iran et la « bavure » de l’OTAN au Pakistan, on se dirige dangereusement vers la 3ème solution….. Bon courage et noyeux Joël!

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