Juste pour se mettre en bouche, constatons les indices boursiers de ce mois de janvier. Pour faire simple, tous sont au rouge vif. Les monnaies? C’est la pagaille. Les marchés émergents? Ils ne savent plus comment faire pour éteindre le feu et les banques centrales agissent de manière désordonnée et dans la précipitation. La responsable? La FED et les excès d’impression de monnaie qui ont lieu depuis beaucoup trop longtemps. Personne n’a idée de ce que ça impliquera concrètement pour les économies. Ni combien, ni comment et surtout, ni quand.
Il est déjà bon de rappeler les propos des experts boursiers qui, ayant lu leur boule de cristal, tonnaient en cœur en décembre dernier que les bourses ne pouvaient rien faire d’autre que monter… Ben voilà. La correction qui est en marche depuis deux semaines déjà, ils ne l’avaient pas prévue. Donc en clair, les prévisions des instituts financiers datant de novembre et décembre 2013 peuvent déjà faire l’objet de CTR ALT DELETE. C’est du passé et comme d’habitude, on se retrouve en no man’s land actuellement avec des marchés qui dévissent jour après jour.
Tout le monde semble également très nerveux lorsqu’on lit les chiffres qui nous sont présentés. Tiens donc, les ventes de voitures sont juste dégueulasses aux Etats-Unis. On lit encore que les banques européennes ne sont toujours pas suffisamment capitalisées. Sur quoi peut-on baser ces analyses alors que personne n’est capable de lire le bilan d’une banque?
Convaincu je le suis. La croissance des pays dits riches reste atone. En Europe, elle n’existe pas. Aux USA, c’est de la mascarade. La croissance n’est due qu’à l’émission de dettes qui maintiennent pour quelque temps encore l’illusion d’une croissance qui dans les faits n’existe pas. Et que dire des pays émergents. La Chine est aussi transparente que le lac de Neuchâtel par 15 mètres de fond…
Ah juste encore, et pour clore ce petit billet, cliquez sur le lien ci-après. Encourageant n’est-ce pas?
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