| Billet invité | Je reviendrai beaucoup sur les Etats Unis ces prochains mois. Tant le pari énergétique pris sur l’avenir que leur folie de l’endettement me fascinent. Ils me hantent même. Car le colosse aux pieds d’argile n’a de loin pas rendu son dernier souffle. La FED a décidé de jouer le tout pour le tout et prendra peu à peu le relais de la Chine pour financer le déficit structurel. Le Tresor américain n’a aucun souci pour refinancer sa dette. Il le pourra encore longtemps avec deux avantages: 1. Les USA continueront d’emprunter à taux zéro. 2. Le dollar va continuer à se dévaluer ce qui aura pour mesure très concrète de rendre au pays une compétitivité de carnassier qu’il n’a plus connue depuis très longtemps.
La dette, finalement ils s’en fichent. A présent, c’est l’investissement dans la production de gaz et de pétrole qui prime. Au diable les énergies renouvelables coûteuses en investissement et qui ne remplacent pour le moment en rien les besoins. Les Etats-Unis sont entrain une fois encore de se réinventer et de renaître, avec à la clé la réindustrialisation progressive du pays.
Pendant ce temps, les Chinois continueront et pour longtemps encore à utiliser le charbon pour alimenter leurs fourneaux. Les réserves mondiales en regorgent encore en quantités impressionnantes.
Et les Européens là au milieu? Certains constructeurs font le pari des voitures électriques… Hors jeu, hors du temps, à côté de la plaque, hors marché. Dommage… Une fois encore le Vieux Continent poursuivra son rôle d’observateur attardé qui contemple la réussite d’autres. L’espoir fait vivre. Les Américains l’ont bien compris, même engloutis sous une dette qui les étouffera tôt ou tard puisqu’elle ne peut plus être remboursée. A la différence des Etats-Unis, en Europe on a aussi les dettes, et pas d’espoir.
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