En mode poulpe

Comparer l’état de l’économie (ou Mme Yellen) à un poulpe n’est pas très flatteur. C’est juste une catastrophe ce qui se passe actuellement. On est juste complet aux fraises. Rien ne bouge, un peu comme un poulpe vautré au fond de l’océan et qui attend un banc de poissons pour se dégourdir un peu. C’est simple, il ne se passe juste rien sur les marchés. Juste l’or qui, après avoir un peu corrigé entre mi-mars et début avril, se remet gentiment mais sûrement sur le chemin de la hausse. Au niveau bourse pure, il n’y a juste rien à dire. Les taux restent en bas. Les marchés dorment. Et si quelqu’un menace sauvagement de faire bougeotter tout cela (comme Tsipras qui croit encore que le poids de la Grèce est important), le poulpe toujours tapi au fond de l’océan crache son liquide fumeux afin qu’on ne voie plus rien. Le poulpe? C’est Kuroda, Draghi, Jordan et Yellen réunis. Ils font tout pour nous enfumer, pour qu’on n’y voie rien. C’est LA tactique. Maintenir les marchés (et le monde) à flots sans que plus personne n’y comprenne rien. Pourquoi font-ils cela? Parce qu’ils n’y comprennent plus rien non plus.

La future crise? Elle viendra, un jour, peut-être. Et d’où? Telle est la question qui ne trouve aucune réponse. Personne ne sait. Un peu comme les politiques quand ils vous font des promesses. Ils n’ont aucune idée de ce qu’ils promettent et peuvent changer d’avis en décriant avec conviction ce qu’ils défendaient pourtant le jour d’avant. Le truc, c’est de constater que l’économie ne croît pas, que les dettes étatiques continuent d’exploser, qu’il n’y a aucune inflation, que les prêts étudiants aux States pètent tous les plafonds, que les jobs créés sont des jobs de loose, et qu’on final on s’en fout complètement parce que de toute façon le crédit ne coûte rien.

Les banques centrales ne peuvent plus faire marche arrière. Elles ne peuvent plus monter les taux. La seule chose qu’elles peuvent faire, c’est imprimer des billets. Et tant qu’elles imprimeront, le système se maintiendra, scotché au plafond, jusqu’à ce qu’une étincelle sauvage provenant d’un univers encore inconnu fasse péter le bouchon. Je lis également qu’Apple est devenu has been. Apple est devenu banal. Juste retour des choses. La prochaine fois que vous commanderez un iPhone, vous n’aurez plus aucune inquiétude à vous faire. Vous le trouverez immédiatement en magasin. Apple a bouleversé le monde durant presque 10 ans et maintenant c’est devenu banal. Espérons qu’ils ne suivent pas les modèles d’entreprise Kodak ou Nokia qui, chacun dans leur secteur, ont oublié de s’adapter au progrès.

 

 


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