Pint of Guinness?

J’ai toujours adoré le terme un peu barbare de « diplomatie ». Longtemps je n’ai rien compris à ce mot, sans doute trop bête, ou pas assez cultivé, pour en saisir le sens. Si le match entre les deux fêlés du moment n’a jamais commencé dans les faits, il semble que ce soit dû à la « diplomatie ». Bien que dans un tout autre domaine, cette même « diplomatie » est également de mise entre les anglais et Bruxelles en ce qui concerne le Brexit. Sauf dans ce cas-là ça ne marchera jamais. Cela fait plus d’une année que j’écris que le Brexit n’aura jamais lieu avant l’an 2156 si tout va bien. C’est souvent comme ça lorsqu’une « grande » idée naît d’un débile mental, souvent un politicien d’ailleurs. Il a un grand rêve, il fait croire à tout le monde qu’après ce sera mieux en sortant des arguments aussi valables que si je vous disais que les dauphins savent voler, il fait ensuite le tour des popotes pour expliquer que selon plein d’études réalisées qu’on ne voit jamais, on gagnera plein de pognon ensuite et que tout ira bien! Et que se passe-t-il à présent?

Les British doivent semble-t-il trouver quelques dizaines de milliards pour être certain que le prix de la Guinness ne sera pas fixé par Bruxelles. C’est très con ce qui se passe. Vraiment très con. Et je ne vois pas bien comment l’Europe se priverait d’une telle manne. En clair, il n’y a plus qu’à attendre que les politiciens qui ont voté le Brexit meurent (parce qu’ils n’avoueront jamais de leur vivant que c’était la chose la plus stupide à faire) pour que d’autres relancent un processus de « Cancel Brexit ». Mais d’ici là, on a le temps d’en boire quelques hectolitres. C’est d’ailleurs une petite leçon que j’observe sans arrêt. Dire aux imbéciles qu’ils se trompent ne sert à rien. Et ensuite on les regarde s’embourber dans leurs délires et s’autodétruire au fil du temps qui passe.

La diplomatie, c’est donc simplement « parler ». Ça veut dire ça dans le monde des Grands. Se parler et rien d’autre. Donc quand je parle à ma fille à son retour de l’école et que je cherche à comprendre pourquoi elle ne souhaite pas y retourner le lendemain, je fais de la diplomatie. Je le reconnais, ça fait vachement bien de parler ainsi. Les marchés ont donc adoré que les relations diplomatiques entre les States, la Corée et surtout les Chinois ont repris (donc ils se reparlent entre gens bien éduqués, sauf que Trump peut tout foutre en l’air en envoyant un tweet bien aiguisé mûrement réfléchi). La bourse est remontée comme un bouchon. Et à présent? L’emmerdement généralisé, comme depuis des années! On n’assiste juste à rien et on se demande où l’on va…

 


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