Ça fout les jetons en ce moment. J’ai beau chercher quoi écrire il n’y a rien. Juste rien du tout. Les indices sont scotchés au plafond et y restent bien que Deutsche Bank fasse quelque peu frémir les marchés. Ça fait 8 ans qu’on parle du risque systémique de Deutsche Bank et de ses 32’792 litiges à régler durant les 237 prochaines années. Alors pour du neuf, on repassera. Cette banque, c’est de la daube de première et tant que les taux ne repartent pas, on la laissera pourrir ainsi sans changer quoi que ce soit. En fait la Deutsche Bank c’est comme un ballon plein d’eau que vous tenez entre vos mains. Tant que vous le tenez ça ne mouille personne.
Nos banques à nous les Suisses, banques qui vivent d’activités saines et qui ne spéculent pas donc qui sont complètement indépendantes de Deutsche Bank, elles se portent hyper bien. Pour suivre le cours des deux grandes banques c’est simple. Elles sont à CHF 13.00 et des poussières toutes les deux. C’est désespérant et ça reflète toute la confiance que les « investisseurs » ont dans ces deux mastodontes. Quant à la Livre Sterling elle revient à nouveau à son niveau post annonce vote traumatique Brexit. Depuis juillet, elle se balade entre 1.24 et 1.30 contre CHF. Cool pour tout le monde car c’est le moment d’aller à nouveau faire ses emplettes autour de Big Ben ou de racheter Chelsea. La vie là-bas devient cheap et je me demande encore pourquoi les réfugiés continuent de vouloir absolument s’y rendre depuis Calais. Alors bien sûr la Livre qui se fait défoncer est bonne pour l’économie locale. Mais à ce rythme, il n’y aura plus beaucoup de British dans les avions pour acheter des tikets round the world. Bientôt, ce seront les étudiants indiens et chinois qui viendront faire une année sabbatique et s’acheter des voitures toutes pourries pour visiter l’ile sous la flotte.
L’autre événement majeur de la semaine, c’est le salon automobile de Paris où semble-t-il, tous les fabricants semblent prendre conscience que l’essence et le diesel ça pollue. C’est génial de s’en rendre compte et de tenter la percée avec l’électrique. Reste que nombre de pays commencent déjà à slasher les subsides concernant les véhicules « verts ». Nous nous trouvons peut-être devant un changement de tendance mais j’avoue que je vois mal que la sauce prenne ces prochaines années. Le pétrole reste pour le moment très bon marché et beaucoup de pays regorgent de réserves. Ensuite, tant que les constructeurs n’auront pas inventé le moyen de recharger les batteries aussi vite que l’on fait un plein d’essence, je ne vois pas bien l’impact que cela pourra avoir. C’est vrai que devoir s’arrêter à un restoroute en France durant quelques heures en plein mois de juillet afin d’atteindre enfin la Costa Brava sans devoir risquer de rôtir au soleil ce n’est pas très invitant. Enfin voilà… peut-être que les propriétaires de voitures électriques devront se résoudre à accrocher à la suite de leur caravane une remorque supplémentaire pleine de batteries d’appoint. Surtout qu’en Europe les routes ne sont pas comme en Australie où les road trains avalent les kilomètres rectilignes de routes parfaitement plates. On nous prédit la mort du pétrole depuis 1970. On nous prédit depuis des décennies qu’on se trouve à un tournant. Je demande à voir et pour le moment j’imagine toujours assez mal de voir une Porsche Carrera être équipée d’un moteur électrique qui permette à peine de franchir le Gothard….
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