Quand y en a plus y en a encore

Mais quelle journée mes amis! Hier c’était jour de fête avec des bourses qui s’en sont allées tutoyer les étoiles au moyen d’une grosse fusée estampillée « Greece will be saved ». Mais quelles émotions dites-moi!! Jamais je n’aurais pensé que le sort de la Grèce puisse faire tant de bien à la planète. Car oui la planète tout entière fête déjà le sauvetage hautement probable de l’enfant terrible européen.

Tout sera réglé d’ici à vendredi si l’on en croit les bourses. Par contre, reste à voir ce qui sera effectivement réglé. Ou si le plan d’aide proposé s’apparentera comme jusqu’à présent à une cabane montée à la hâte dans un sapin qui penche… Alors moi je dis ça je dis rien. Mais je ne vois toujours pas comment on va résoudre les problèmes d’un pays qui ne fonctionne pas, qui est mal géré, qui ne possède toujours pas de registre foncier, avec une croissance qui n’existe pas, avec une population au chômage, et qui est criblé de dettes. Bon d’accord reste la solution miracle de la Nouvelle économie. On installe un con à une machine à imprimer des billets et on paye les factures avec le cash tout frais. Comme ça c’est facile j’en conviens volontiers. Dommage que je ne puisse en faire autant d’ailleurs. Je n’hésiterais plus à me payer une île aux Seychelles avec un hôtel cinq étoiles rien que pour moi.

Le reste? Alors ça reste du standard parfaitement emmerdant à raconter. Les monnaies ne font rien. Les taux ne font rien. L’évolution des métaux est aussi intéressante à suivre qu’un tournoi d’escargots qui se mettraient à vouloir jouer au hockey sur glace. En fait il n’y a rien à raconter. Le seul sujet d’importance mondiale et qui touche mon coin de pays reste la prochaine tenue des médiévales de St-Ursanne. Un événement haut en couleur, réel, avec des gens qui se parlent, avec des artisans qui fabriquent quelque chose d’utile et qui expriment un savoir-faire d’un autre temps. Mais en attendant, continuons de vivre notre semaine tous ensemble en attendant avec frénésie de sort de la Grèce. Mais quelle excitation!


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