Bien choisir son cheval

Les bourses continuent de nous jouer des tours. Certes elles restent à des niveaux très élevés mais elles ne parviennent pas, ou plus c’est selon, à refléter véritablement ce qui se passe dans l’économie. Le DOW ne fait plus rien. Il plafonne. Le SMI plafonne aussi. Le DAX est bien monté ce printemps mais depuis, il a reperdu plus de 1’000 points. C’est beaucoup. En clair, plus personne ne sait. La Chine inquiète à présent. Dans un premier temps on minimise les dégâts. C’est toujours comme cela que l’être humain agit en premier. Mais là ça fait beaucoup en peu de temps. Et l’Etat a beau dire qu’il contrôle la situation et que tout va bien. En fait il ne contrôle rien du tout. Une bourse ne s’effondre pas simplement de 8% en un jour juste comme ça…

Pourtant tout a été tenté. On a massacré les taux. On a arrosé les marchés de cash. On fait tout pour que le système ne parte pas en sucette (même en faisant n’importe quoi comme avec la Grèce par exemple). Et maintenant une main invisible continue d’agir sur peut-être le seul asset qui peut encore réveiller nos vieilles économies endormies: le pétrole! Partout sur la planète, on produit comme des fous. Et surtout aux Etats-Unis. L’offre est surabondante et on semble s’en inquiéter en coulisses. Mais il n’existe aucun hasard. Les producteurs ont reçu l’ordre d’ouvrir les vannes afin de faire chuter les prix. Le but? Alléger la facture des consommateurs pour qu’ils consomment autre chose. Qu’ils se remettent à espérer. Qu’ils se remettent à vouloir entreprendre. A s’endetter. Pour mieux consommer. Pour mieux se distraire. Pour mieux oublier la vie grinçante de leur quotidien.

En bourse, la sélection de titres a eu lieu. Un titre comme Facebook continue de cartonner. De même que Tesla. D’autres titres comme Twitter par exemple, une daube de première, qui était monté au ciel en même temps que tous les autres souffre à présent. Twitter? 74$ en janvier 2014. Today? C’est 35$. Donc non il ne suffit plus juste d’acheter un panier de titres pris au hasard en espérant un trend global. La sélection est devenue impitoyable et même bienvenue.

Et maintenant vous savez quoi? On attend la FED. On attend de voir ce qui sortira de leur course d’école. Et comme ils nous diront en termes très précis qu’ils attendent de voir comment les choses évolueront ces prochains mois, on n’en saura pas plus qu’avant.


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